Overlord est une série toujours en cours au Japon (dix-huit tomes à ce jour aux éditions Kadokawa Shoten) et qui est adaptée d'un roman japonais (dix-huit tomes déjà parus). L'intrigue se déroule en 2138, un célèbre MMORPG à succès nommé Yggdrasil est sur le point de fermer. Le joueur Momanga a passé de nombreuses heures sur ce titre, incarnant un seigneur Nécromancien mort-vivant de niveau 100, chef de la guilde "Ainz Ooal Gown". Seul, il attend la fin du jeu pour lui faire ses adieux, sauf que le compte à rebours s'achève, et Momonga est toujours connecté ! Pire, les personnages non jouables (PNJ) se retrouvent à présent dotés d'une conscience. Le monde d'Yggdrasil a également beaucoup changé, et le joueur entreprend de le découvrir pour le conquérir. Mais comment se fait-il que Momonga soit toujours connecté ? Et qui est à l'origine de ce Nouveau Monde ? Quoiqu'il en soit, Momanga décide de prendre les choses en main et d'explorer l'univers avec un objectif : Devenir le souverain suprême. Peut être qu'un jour il retrouvera ses anciens compagnons d'armes ? En attendant, Shalltear et ses servantes s'attaquent à des criminels (enfin la plupart) pour que Momonga se familiarise davantage avec son monde. Shalltear fait preuve d'une puissance effrayante et pourrait bien voler la vedette à son seigneur Momonga. Cependant, une mauvaise rencontre est toujours possible. Depuis le tome cinq, la trame évolue dans une autre région du monde d'Yggdrasil, et l'ouvrage nous a permis de découvrir les hommes-lézards, des semi-humains redoutables.

Les travailleurs se faufilent dans l'inexplicable tombeau rempli de trésors dans l'espoir de gagner des fortunes au-delà de leurs rêves les plus fous... et les forces de Nazarick sont prêtes à les guetter. Bien qu'il existe un certain nombre de façons pour les pillards imprudents de rencontrer leur fin dans ce qui était autrefois le donjon légendairement le plus difficile d'Yggdrasil, une chose reste certaine : tous les « sacrifices » insensés qui ont choisi d'envahir la forteresse d'Ainz de leur plein gré seront punis pour leurs transgressions. Les sanctions d'Ainz sont très sévères, si vous avez vu la version animée, il n'y aura pas de surprise ici, toutefois la mise en scène et les dialogues sont parfaitement amenés. La mise en scène de Nazarick, ou plutôt sa conduite cette fois, est tellement mauvaise que certains lecteurs ont été choqués. Les personnalités individuelles des travailleurs sont explorées et les lecteurs sont amenés à se sentir concernés. Nombreux sont ceux qui ont pensé que la personne qui a unilatéralement piégé les travailleurs, n'était pas une bonne chose à faire. L'auteur a également tué les ouvriers facilement, et dans l'intrigue, était-il nécessaire de plonger de force dans les débuts des ouvriers, qui ne seront plus jamais impliqués ou dont on ne parlera plus à l'avenir ? Qu'est-ce que c'est que ce développement terrible ? On pourrait comprendre que l'on ose laisser une ou deux personnes disparaître et en faire le diffuseur, mais c'est dans cet épisode qu'Ainz est déshonoré  aux yeux de certains (au moins Albedo est de retour). Le dernier chapitre ouvre deux nouvelles voies : une quête de recherche et une alliance forcée meurtrière.