Cité 14 est une bande dessinée pour le moins étonnante. Son fonctionnement reprend en effet celui d'une série télévisée, des saisons annuelles de douze épisodes. Des épisodes que l'on peut lire bien séparément, même si un fil rouge tient l'intrigue durant toute la saison (forcément). Dans ce sens, Cité 14 est davantage proche du rythme de parution d'un manga japonais, surtout que le dessin est entièrement en noir et blanc, et que le récit passe fréquemment d'un personnage à un autre. L'action prend place dans un univers pour le moins insolite, qui se découvre peu à peu. A l'origine, publiée mensuellement aux éditions Paquet (1€ par mois), la série a changé de format chez Humano, puisque chaque volume de 72 pages comporte en réalité trois épisodes.

Dans ce tome 6, la Dernière Tyrolienne, la situation apparaît toujours aussi confuse, mais il s'agit déjà de la fin des  aventures de Michel, Hector, du commandant Bigoodee, de la belle Vanita et de tout le petit monde de la Cité 14, proie de toutes les corruptions et de tous les crimes perpétrés au nom du magnat de la cité ...