Signé Intoxicate Interactive, Afterfall Insanity  prend place en 2035. Depuis vingt ans, les habitants de la Terre se sont réfugiés dans de gigantesques abris sous-terrain afin de se protéger des terribles séquelles de la Troisième Guerre mondiale. Lorsqu'un virus se propage, transformant les habitants en monstres répugnants, ces abris deviennent de véritables pièges à rat ou chacun tente de survivre comme il le peut. Hasard ou préméditation, cet « accident » semble suspect à Albert Tokaj. Médecin en lutte pour sa survie, il se met alors en quête de réponses, quitte à risquer sa vie. Dans un climat pour le moins délétère, Albert devra utiliser sa jauge de peur qui améliorera sa force temporairement. Cependant, à trop forte dose, elle peut aussi brouiller sa vision, altérer sa stabilité ou même le tétaniser. Évidemment, le jeu s'adressant aux plus de 18 ans, certains passages se montreront pour le moins violents, et le sentiment d'enfermement est poussé à son paroxysme. Les monstres sont cependant relativement peu variés, heureusement l'arsenal d'armes ne suit pas le même chemin, car chaque objet (ou presque) du décor peut être utilisé. On trouvera aussi les traditionnels pistolets et mitraillettes habituels, et votre progression sera souvent ponctuée d'énigmes plus délicates que dans la plupart des jeux d'action actuels.

Se présentant à la troisième personne, Afterfall Insanity bénéficie d'un scénario assez réussi, aux nombreuses ramifications. Quant aux combats, le gameplay rappelle beaucoup les jeux d'action horrifique récents (à l'instar de Dead Space) et la jouabilité se maîtrise donc très rapidement. Sur le plan purement technique, les graphismes du jeu se montrent très corrects, malgré un certain manque de finesse des environnements. Les personnages secondaires ne brillent pas non plus pas leur originalité. Pas vraiment difficile, Afterfall Insanity offre une durée de vie d'environ dix heures de jeux, soit un ensemble très honnête. Néanmoins la progression est très linéaire. Le tout est dicté par des musiques et une ambiance sonore réussie, à l'exception des doublages américains pas toujours très justes.