Retour au front.

Développé par Larian Studios, Divinity Dragon Commander prend place dans un monde médiéval, où les forces du mal se sont réveillées. Pour protéger le royaume de Rivellon, les Draconis vont devoir prendre les armes afin d'empêcher la destruction du monde.  Trois hommes réussirent à ramener un semblant de paix, Siguard le seigneur de guerre, Maxos le mage, et l'Architecte, un inventaire mystérieux. Désormais souverain du royaume, Sigurd rétablit la confiance avec son peuple, mais un beau jour, Aurora, une femme-dragon, entre en jeu et met en émoi non seulement le roi mais aussi l'Architecte. Elle finit par choisir Sigurd, ce que l'Architecte ne peut supporter. Il décide donc d'assassiner la belle, et quitte le palais. Sigurd n'est plus lui même depuis ce jour, et en tant que dernier fils du roi,  mi-humain mi-dragon, vous allez devoir faire vos preuves pour prendre le relais sur la scène politique. Mêlant stratégie temps réel, tactique en tour par tour, action et jeu de rôle, Dragon Commander s'avère finalement assez différent de ses illustres prédécesseurs.

A bord de votre vaisseau, le Raven, vous prendrez toutes les décisions, à l'image d'un StarCraft II par exemple. Votre victoire dépendra de votre capacité à diriger votre empire, à former des alliances avec les différentes races qui peuplent le monde de Rivellon, à monter une gigantesque armée dotée d'un arsenal technologique et magique dévastateur, et à la mener à la victoire. Le titre propose également d'adopter des lois, généralement soumises par une faction. Attention avant de les ratifier, car chaque choix entraîne des conséquences. La carte stratégique permet de visionner les forces en présence, mais aussi de les défier dans une phase de jeu rappelant les wargames avec des affrontements au tour par tour. Sur le terrain, le concept part vers le temps réel avec un système de capture de points tout ce qu'il y a de plus classique. En cas de difficulté, il sera possible de se transformer en dragon, quitte à y laisser vingt recrues. Seul ou en multijoueur vous devrez unifier un empire morcelé pour en devenir le souverain ultime.

Une réalisation en progression ?

Sur le plan technique, Divinity Dragon Commander offre un environnement globalement soigné de type steampunk , et surtout très vivant. Contrairement à d'autres titres du genre, la vue choisie est à la troisième personne, et on remarque une bien meilleure finition que la précédente édition, malgré des textures parfois un peu dépassées. La jouabilité demeure simple d'accès et les phases de dialogue globalement dynamiques. Chaque décision que vous aurez à prendre aura une influence sur la suite. Et les quêtes s'avèrent globalement assez nombreuses pour qu'on y passe un moment, Comptez une vingtaine d'heures pour terminer la campagne solo. A cela s'ajouter la campagne personnalisée, l'escarmouche, et le classique multijoueurs. Enfin, les musiques sont plutôt mélodieuses et les doublages français très réussis.