Changement de cap ?

SpellForce II est défini par ses concepteurs comme un RPS : un "Role Playing Strategy – game". Deux vues différentes sont proposées pour tous les modes de jeu : une vue du dessus en 3D isométrique, et une vue à la 3ème personne. Le jeu est prévu pour pouvoir être fait en intégralité dans n'importe quelle vue, le mieux étant de permuter en fonction des situations pour tirer le meilleur parti de chaque perspective.

Les trois ressources indispensables à l'évolution de votre guilde (pierre, argent, Lenya) vous obligeront très rapidement à vous aventurer dans les cartes immenses pour améliorer vos constructions et personnages.  Vous pouvez créer pas mal de combinaisons de personnages différentes pour faire face à des situations bien précise (attaque à distance, défense...). Il suffit de sélectionner l’un des groupes et d’y assigner les persos désirés (possibilité d’assigner le même perso à plusieurs groupes). Ensuite, d’un simple clic vous appellerez l’un de ces groupes pour lancer une action spécifique.

Mais, on remarquera bien vite un changement important : le jeu prend rapidement des airs de hack'n slash, soit du frittage d'ennemis en règle où les combats s'avèrent bien nombreux. Une nouvelle faction, les Shaïkans, est néanmoins présente, et il est désormais possible d'avoir un familier, ou encore de gérer son inventaire. 

La réalisation technique de Spellforce s'avère globalement jolie, mais est aussi très inégale, surtout au niveau des décors. Qui plus est, quelques saccades se font sentir, meme sur une configuration assez musclée. La prise en main est heureusement immédiate et l'exécution des commandes a été pensée pour être la plus directe possible : tout se lance via des icônes en évitant des systèmes de menus / sous-menus qui auraient plombé l'action. En mode "3ème personne" vous contrôlez directement l’un de vos héros, à la manière d’un RPG, avec les touches ZQSD (ou les flèches). Vous pouvez alors déclencher toutes les actions (diriger vos troupes, ordonner les attaques, lancer les constructions...) grâce à la souris.

Bon point, il faut une cinquantaine d’heures pour terminer le mode solo (maps et bonus déblocables). De quoi faire, meme si le contenu est quelque peu répétitif vu la tournure action des évènements.