My name is Sterling, Andrew Sterling

Dans Cold Winter vous incarnez l'agent Sterling, jadis meilleur agent du MI6, les fameux services secrets Britanniques. Notre agent fut capturé par Pékin, puis abandonné par sa Gracieuse Majesté avant se voir totalement désavouer. Un scénario qui rappelle un peu celui de dernier James Bond justement, Meurt un Autre jour, sauf que James s'en était mieux sorti.

Andrew est donc condamné, mais Kim, sa protégée de toujours vient vous secourir, avant de vous laisser travailler lors d'une première mission qui fera un peu office de tutorial. Andrew tranche quelque peu avec James, il n'hésite pas à aller rejoindre un groupe privé, conseillé par son ami Parish, à l'origine de cette intervention, et va donc accomplir diverses missions qui ne manque pas de violence. Le 18+ n'est pas présent pour rien !

Un Bond en avant

Cold Winter est en effet assez gore et propose une localisation des dégâts assez précise. Les effets se montrent réalistes et pourraient heurter la sensibilité du public. Le sang gicle de partout, les membres sont arrachés du corps, quel sentiment d'effroi...

Outre cela, l'environnement de Cold Winter est très interractif. On pourra par exemple fouiller les cadavres pour récupérer des munitions ou des objets diverses. Tel Richard Dean Anderson, euh MacGyver pardon, le personnage est très habile et peut confectionner tout et n'importe quoi à partir des éléments trouvées (bombes, outils de crochetage, etc ...). Il est également possible de porter des caisses voire de les détruire. Mieux, on peut retourner les tables pour se cacher derrière et ainsi éviter les tirs ennemis, qui globalement se montrent assez intelligents et s'adaptent rapidement à la situation.

LE FPS de la PS2 ?

Graphiquement Cold Winter n'atteint pas la richesse visuelle d'un Killzone (tout en restant largement suffisant pour le support) mais se rattrape par un moteur physique vraiment réussi. L'animation s'en sort bien malgré une très grande linéarité dans l'action et une certaine lenteur dans les mouvements. Temps de chargements un peu longs.

On retrouve une jouabilité classique qu'on maîtrisera rapidement. A l'instar de Project Snowblind, un curseur indique systématiquement la localisation de votre prochain objectif principal. Cette "assistance" rend le jeu accessible à n'importe quel type de joueur, mais majeur naturellement.

La bande son se montre solide avec des thèmes musicaux intéressants, des bruitages efficaces, et des doublages Français dans le ton et souvent très crus. Du bon travail.

Enfin la durée de vie peut sembler courte mais le rythme de jeu est constant et ne s'ennuyera jamais. Pour varier les plaisirs, il est possible de s'affronter jusqu'à 16 joueurs sur la toile.