Années 70. Bill Randa est convaincu que l'île de Skull Island est peuplée de créatures qu'on ne retrouve nulle part ailleurs sur le globe. Il décide de former une équipe composée de militaires, d'aventuriers et de scientifiques, pour aller explorer cette contrée inconnue du Pacifique. Bill parvient à prouver rapidement ses théories, mais le groupe est bientôt attaqué par un immense gorille appelé Kong qui ne laisse que quelques survivants. Ceux-ci tenteront de s'organiser pour tenter de fuir un environnement paradisiaque où l'être humain n'a pas sa place. Le chemin pour atteindre la liberté sera peuplé de dangers et de monstres plus effrayants les uns que les autres.

Prélude obligé à l'affrontement en 2019 entre Kong et Godzilla, voici Kong :  Skull Island, qui est exactement ce qu'on était en droit d'attendre du deuxième film tiré du MCU (Monster Cinematic Universe). Du bon gros blockbuster pop-corn bien tassé, qui ne s'embarrasse pas de revisiter le mythe de l'original (King Kong) ni d'en perpétuer la poésie, et qui offre juste un divertissement d'action, survitaminé et téléguidé par un pur désir de franchise commerciale. Bref, une série B à gros budget, mais il faut l'admettre, visuellement, ce film est une merveille. Kong est incroyable, même s'il a triplé de taille (!) par rapport aux précédentes productions. Les personnages sont plutôt accessoires,  mais ils sont tout de même bien défendus et plus intéressants que ceux de Godzilla. A noter une séquence de fin en Super8 qui annonce le futur de la série.