Jack est un inspecteur de police et il a une relation étroite avec sa nièce Ashley. Un jour, il reçoit un appel urgent de sa part et quand il se rend chez elle, il découvre qu'elle a été assassinée avec son frère et ses belles-sœurs. C'est une scène macabre et ses pairs croient que son frère a rechuté et qu'il s'agit d'un meurtre-suicide. Jack ne croit pas à cette explication facile et est obsédé par les détails de la scène du crime. Puis, il reçoit un appel de sa nièce. Il ne répond pas et obtient son téléphone sur la scène du crime. Un autre appel vient d'elle et il y répond. Il est tellement choqué par sa voix qu'il ne répond pas. Il se demande s'il perd la tête, mais quand il lui parle enfin, il fait des expériences et découvre que le présent peut être modifié par des événements de son passé. Il entreprend de découvrir le tueur et de réparer le passé pour que Ashley vive.

"Don't Let Go" a beaucoup de choses à raconter, une intrigue de voyage dans le temps, un polar et la partie qui, à notre avis, a le mieux fonctionné - la relation centrale entre le détective Jack Radcliff (David Oyelowo) et sa nièce Ashley (Storm Reid), l'une des principales forces motrices du film. Le scénario est à la fois le meilleur et le pire de "Don't Let Go", il propose des thèmes passionnants, des relations sincères (aidées beaucoup par les performances très fines et dévouées de toute la distribution) et un rythme irrégulier. Les thèmes du voyage dans le temps et des nombreux mystères à résoudre se succèdent lentement et parfois bizarrement, voire bêtement, pour aboutir à une intrigue qui, prise dans son ensemble, peut être décrite comme trop alambiquée ou perdue en soi. Étant donné le sujet, "Don't Let Go" devrait être plus passionnant, plus engageant et plus fort, mais parmi les nombreux objectifs que Jacob Estes avait fixés, seule la moitié a été atteinte. Visuellement, "Don't Let Go" est assez satisfaisant sans être très impressionnant, quand il s'agit d'action ou de violence, on ne peut pas dire non plus qu'il se dérobe, mais, encore une fois, ne vous attendez pas à être époustouflé par l'esthétique du long métrage.