The Holy Grail of Eris (Eris no Seihai) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu sept tomes à ce jour aux éditions Square-Enix. Quand elle était petite, Constance (Connie) s'est éclipsée pour jouer avec sa meilleure amie et s'est retrouvée accidentellement à assister à l'exécution de Scarlett la méchante. Si cette expérience a été traumatisante, Connie essaie de respecter la devise de sa famille "Tu dois être sincère" et de ne pas croire les rumeurs selon lesquelles son fiancé, Neil, fricoterait avec une autre femme sans aucune preuve. Mais lors d'un bal, Connie en a la preuve de ses propres yeux. Pourtant, elle hésite à dire quelque chose et à laisser sa famille sans soutien financier de la part de Neil. Mais l'autre femme, Pamela, organise un tour de passe-passe et dépeint Connie comme une voleuse ! Comme personne ne veut l'aider, Connie commence à craquer et crie intérieurement à l'aide... mais soudain, la fille connue pour être un agneau doux devient un lion féroce !

Ce premier volume de The Holy Grail of Eris n'adapte pas autant le light novel que nous l'attentions. L'ouverture où Connie assiste à la mort de la méchante Scarlett semble relativement longue par rapport à ce dont on se souvient de l'original. Cela signifie que le livre se termine au moment où le bal se conclut et avant que Connie puisse assimiler ce qui s'est passé. Ainsi, alors que la scène de l'exécution était le prologue du roman, c'est presque comme si tout l'incident de Pamela était un second prologue. Les fêtards sont stupéfaits de voir que Connie a soudain la langue bien pendue et la mémoire encore plus vive. C'est l'événement qui déclenche l'histoire, mais si les lecteurs auront facilement compris ce qui s'est passé, ce n'est pas encore techniquement confirmé. Ainsi, même le résumé de base de la série (comme le texte de présentation officiel du light novel) serait considéré comme un spoiler jusqu'au prochain volume. Cependant, en échange d'une mise en place lente, le prologue a eu beaucoup plus d'impact ici. La double page où l'on voit Scarlett prononcer ses derniers mots sur un fond complètement noir et son corps sans tête a donné des frissons, et la réaction de la jeune Connie fournit des preuves plus solides de la raison pour laquelle une Connie plus âgée voit cette fille mystérieuse et étrange au bal. Le dessin de Momoyama capture magnifiquement la folie sous-jacente des gens qui s'élève jusqu'à la ferveur des foules. Scarlett a paru un peu plus jeune que dans les dessins originaux de Yu-nagi. Elle a un peu moins de ce côté méchant, mais elle a l'air plus proche de son âge.