Si vous pensez que les JO 2024 à Paris, ce n'est pas une idée de génie, lisez cette BD et vous verrez que finalement, il y a eu pire niveau organisation d'événement sportif à Paris ! « Citius, Altius, Forius »... oui c’est du latin, et c’est la devise des Jeux olympiques depuis 1884. On la doit au père Henri Didon qui l’utilisait pour motiver les élèves du collège d’Arcueil dont il était proviseur. Traduits par «Plus vite, plus haut, plus fort», Pierre de Coubertin, en avait fait la devise olympique et Julien Hervieux la détourne pour nommer cette BD drôle et instructive sur l’histoire de certaines disciplines sportives et leurs anecdotes incroyables... mais vraies ! Roland Garros n’avait rien à voir avec le tennis, son truc à lui c’était l’aviation, version Tom Cruise, pour le plaisir au début, et pour aller éclater du boche en 1914. Avec La terrible histoire de la voiture balai, on apprend que la triche au Tour de France, ce n’est pas qu’une histoire de piquouses... au siècle dernier, les coureurs se faisaient déjà prendre en stop, ou prenaient le train pour passer les étapes. Résultat, la voiture-balai prend le départ du Tour en 1910, pour surveiller les traînards... Une autre de nos préférées c’est Le marathon de Paris de 1900, là on avait touché le fond. Un marathon dans les rues pavées de Paris non coupées à la circulation, avec vélos, omnibus hippomobiles, une chaleur écrasante, et 7 coureurs passants la ligne d’arrivée sur 21, disparus en chemin, Paris était déjà magique ! Et puis l’histoire de la Soule, version plus badasse du rugby, de Raoul Paoli qui a amené le catch en France, de Milon de Crotone qui s’entraînait en portant des vaches, de l’archère Kathuna Lorig qui a changé trois fois de nationalité, la pratique du duel par un escrimeur raté, le courage de Kathrine Switzer, première femme à courir le Marathon de Boston en 1967, et Duke Kahanamoku, médaillé d’or au 100 mètres nage libre en 1912 et 1920, qui a permis la démocratisation du surf. Mythique!