Dans le califat d'Abu, le jeune Mehdi est obligé de se présenter à l'examen d'entrée d'Hikmadrassa, la plus célèbre école d'alchimie du continent. Mais pour un petit voleur qui n'y connaît strictement rien en magie, la perspective d'invoquer des golams, des animaux fantastiques nés de l'imagination, n'a absolument rien de réjouissant et tient plutôt de la corvée. Pourtant, ô surprise, Mehdi va découvrir qu'il détient un pouvoir unique, et que la maîtrise de cette compétence va l'amener à participer à d'étonnantes aventures qui vont transcender son futur et donner un sens à sa vie. Rien que ça.

Golam rappelle beaucoup les séries Yu-Gi-Oh!, Pokémon ou encore Duel Masters. Non pas par son univers, mais par sa construction. Nous retrouvons en effet une équipe de jeux héros qui disposent d'un pouvoir de base encore balbutiant et qui chercheront à apprendre à le maîtriser pour pouvoir faire évoluer leur invocation en niveau. Le concept se veut donc très familier et ne devrait pas dépayser nos chers rôlistes. Les dessins de Golam apparaissent quant à eux assez agréables, affichant une mise en phage assez inhabituelle (sans case) et des couleurs très dynamiques. Les monstres jouissent d'un plastique assez original, et le cadre, très différent des productions nippones, apportent une bouffée d'air au genre.