Il était une fois.

Jane's Advanced Strike Fighters nous amène dans le pays fictif d'Azbaristan, une contrée ravagée par la guerre civile et séparée en quatre provinces (Azbaristan du Nord, du Sud, de l'Est, de l'Ouest). Vous incarnez le chef d'escouade Razor et devrez tenter de réunifier le pays tout en protégeant ses ressources naturelles (le pétrole en tête). L'aire de jeu représente pas moins de 60.000 km², ce qui laisse de quoi voir venir. L'intrigue demeure pour sa part assez plate dans le mode solo, composée de 16 missions. On y retrouve essentiellement des attaques air-air, air-sol, escortes de convois (ou de personnalité publiques) et missions de reconnaissances. Au commencement, trois avions sont disponibles, ils pourront d'ailleurs évoluer durant la partie. Les avions se distinguent essentiellement par la vitesse, la force de frappe, et le bouclier protecteur. Manette en main, hormis une inertie plus ou moins prononcée selon le zinc, on ne ressent pas vraiment les différences.  En ligne, vous retrouverez une campagne coopération de deux à quatre joueurs, ou bien des combats aériens jusqu'à seize. Le gameplay demeure en tout cas très arcade, avec une jouabilité simple et pas du tout réaliste. Les missiles sont illimitées, les munitions manquent rarement, et

Sur le plan purement technique, Jane's Advanced Strike Fighters ne fait pas vraiment d'étincelles. Le graphisme est tout juste correct, avec des avions assez honnêtes, les environnements manquent singulièrement de finition, et les textures s'avèrent assez flous. On constatera également un certain nombre de bogues dans l'animation, rien de véritablement inquiétant cependant, le titre demeurant assez fluide. L'intelligence artificielle est plutôt véloce et l'ennemi n'hésite pas à vous sauter littéralement dessus. Côté son, les doublages américains manquent de rythme, les effets sonores sont assez dérangeants, et les musiques sont étonnamment discrètes. Il faudra une dizaine d'heures de jeu pour terminer la campagne de JASF. Rien de fondamentalement surprenant, rien de fondamentalement mauvais non plus.