Glénat ressuscite la série Kenshin en nous livrant une nouvelle version de ce manga, en couvrant naturellement le début de l'histoire, mais avec des pages couleurs cette fois (hélas seulement trois dans ce tome 18),  une traduction revue, et un nouveau format plus grand et plus complet (un tome correspond à environ un tome et demi de l'histoire de Kenshin). L'histoire débute à l'aube de la restauration de Meiji : Bravant la règle interdisant le port du sabre, un vagabond solitaire jadis assassin se lave de ses crimes en portant secours aux plus démunis, et en se jurant qu'il ne tuera plus jamais personne. Shishio a mis ses plans à exécution, c'est à dire conquérir le Japon. Son armée doit mettre le feu à Kyoto, tandis que les "dix sabres", ses hommes de l'ombre, doivent assassiner les principaux membres du gouvernement Meiji. Kenshin est bien entendu à Kyoto pour stopper les noirs desseins de Shishio, dont l'ultime but est de bombarder Tokyo. Mais pour l'heure, Kenshin et ses amis devront déjà stopper les agissements de Hyogo Kujiranami muni du canon Armstrong, et Iwanbo dirigé par Gein. Face à cette débauche technologique, il va être difficile de prendre ses adversaires en défaut !

Sur le plan graphique, le résultat se montre toujours très convaincant, surtout les pages en couleurs très charmantes (peu nombreuses cette fois), et en fait l'édition de Kenshin la plus aboutie à ce jour. Dans ce tome, nous retrouvons encore les personnages dans leur jeunesse, et le prochain volume est déjà attendu pour janvier 2013.