Que s'est-il passé dans la nuit du 24 décembre qui a entrainé deux jours plus tard l'arrestation de Franck Kovick ? C'est ce que veut découvrir le capitaine de police Olivier Chartier. Commence alors un face à face psychologique entre Franck et Olivier, chacun en proie à ses démons, chacun éveillant des doutes chez l'autre. La réponse tient dans ces trois lettres : A.L.F. Franck fait en effet partie d'un commando sans visage, sans leader, d'un mouvement de résistance soudé autour d'un seul objectif : la libération animale.

Fiction au budget très serré, A.L.F. prend pour thème la libération animale. Se battre pour les animaux certes, mais jusqu'à quel point ? Voilà la question principale de ce long métrage. Il n'y a que très peu de scènes dérangeantes, l'objectif n'étant pas de choquer par les images mais plutôt par le discours en lui-même. Le message est clair, et se résume ainsi : Peut-on contourner les lois de la république au nom de son combat personnel, et être prêt à devenir un hors-la-loi pour aller au bout de ses convictions ? Le film n'apporte pas de réponse, mais pose en tout cas une réelle réflexion à chaque spectateur. Sur le plan technique, le résultat est plutôt convaincant (pas de DTS 5.1 cela étant), servi par un casting efficace.