Cubitus revient dans un volet signé cette fois par Rodrigue et Erroc. Le trait graphique est relativement proche des précédents opus  et Sémaphore ainsi que le chat Sénéchal n'ont pas perdu de leur mordant malgré les années. Pourtant loin de faire un simple copier/coller de l'œuvre de Dupa, les auteurs ont cherché à innover et introduit de nouveaux thèmes dans la bande dessinée, comme la société de consommation, le réchauffement de la planète ou plus simplement la vie quotidienne. Les personnages ont donc évolué mais l'esprit d'origine est conservé, cela va de soi.

Cubitus a décidé d'arrêter de nonosser (patchs, acuponcture, hypnose), et comme un fumeur en manque, la situation est bien difficile. Il a essayé les méthodes douces, mais même les nonosses anonymes n'y feront rien. C'est pourquoi il s'essaye à d'autres alternatives, tels que le nonosse électronique, sans grand succès toutefois. Ce volume sera également particulièrement agité par la présence récurrente du nain de jardin, qui a une fois encore décidé de se faire entendre, et il n'est pas du tout content de la petite amie que Cubitus lui a choisi.  Autant dire que la cohabitation s'annonce particulièrement délicate. Quant à Sémaphore, il s'attèlera une fois encore à réparer sa vieille moto, dont les avaries sont de plus en plus présentes, mais aussi à critiquer Cubitus qui agit de moins en moins comme un chien, mais plutôt comme un être humain. C'est pourquoi il décide de l'envoyer à l'École des Chiens ... mais pas pour longtemps. Irrécupérable on vous dit.