Réalisé par Roger Michell. Pour fêter leur trentième anniversaire de mariage, Nick (Jim Broadbent) et Meg Burrow (Lindsay Duncan) décident de visiter une nouvelle fois Paris, afin de donner un second souffle à leur mariage. Dès leur arrivée, c'est la déception qui domine : L'hôtel montmartrois où ils avaient passé leur lune de miel est totalement décrépit. Ce qui s'annonce comme un séjour romantique empreint de nostalgie va rapidement virer au règlement de comptes entre mari et femme. Pourtant, Nick finit par accepter de sauter dans un taxi en direction des grands boulevards où, au terme d'une onéreuse course, lui et sa femme obtiennent une chambre dans un palace bien au-dessus de leurs moyens. Quand tout semble enfin réglé au sein du couple, les retrouvailles avec un vieil ami de jeunesse, Morgan (Jeff Goldblum), devenu un écrivain à succès, risque de compliquer les choses. Paris sert de fois de toile de fond à une histoire d'amour en pleine décrépitude, presque autant que leur hôtel d'antan. Roger Michell en profite pour filmer les lieux célèbres de la capitale, sans exagérer le côté carte postale. Du Sacré-Cœur au cimetière Montparnasse en passant par la Grande Roue et l'Obélisque, la photographie met en lumière la beauté de la ville. Le scénario ne manque pas de surprise, et tente de donner une explication au mystère de l'amour, avec toute la subtilité britannique que l'on connaît au réalisateur. VERDICT-Quatrième collaboration entre le réalisateur Roger Michell et le scénariste et romancier Hanif Kureishi (Notting Hill, Venus, The Mother), Un week-end à Paris réserve quelques moments de romantisme teinté d'humour noir. Les acteurs sont bons, le propos est intéressant, mais le film n'évite hélas pas quelques lenteurs. Heureusement l'arrivée de Jeff Goldblum fait l'effet d'un défibrillateur cardiaque sur la troisième partie du film. |