Editeur : Développeur : Genre : film Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077.5/10 Réalisé par Luc Besson. Tombée malgré elle dans les griffes de la mafia coréenne, Lucy est contrainte de servir de mule à des trafiquants de drogue pour faire entrer clandestinement une nouvelle drogue synthétique en Europe. Pour plus de discrétion, la marchandise a été dissimulée dans l'abdomen de la jeune femme, mais au cours du voyage, la substance est accidentellement libérée dans son organisme, enclenchant une réaction en chaîne dans son cerveau qui la rend surhumaine. Dorénavant dotée de pouvoirs illimités, elle est évidemment recherchée. Car si nous utilisons en moyenne 10% de nos capacités cérébrales, Lucy, elle, approche irrémédiablement des 100%. La question est de savoir pendant combien de temps l'organisme de Lucy pourra supporter de telles capacités ... Lucy a tout d'un blockbuster d'été (protagoniste charismatique, des méchants asiatiques, une intrigue postmoderne éclatant les genres et mêlant récits de science-fiction et thriller policier) qui est loin d'être bon marché et qui vous fait passer une agréable soirée. Le film s'ouvre sur une scène qui rappelle agréablement mais subtilement "2001: L'Odyssée de l'Espace" de Kubrick. Scarlett Johansson est fidèle à elle-même et livre une performance acceptable qui n'offre pas tant de surprises, quoique les propos de son personnage sur la fin nous font poser de sérieuses questions métaphysiques. Mais avant d'arriver à la dernière séquence, un mélange savoureux d'effets visuels et d'un voyage de la conscience à travers le temps et l'espace, le récit offre une plénitude de scènes d'action propres aux genres (courses poursuites, des tirs d'armes à feu compulsifs qui feront grimper la testostérone de ceux qui ne sont là que pour admirer le degré premier de cette production). VERDICT-Lucy nous propulse dans l'imaginaire de ce que l'humain pourrait faire. Un bon divertissement d'action mêlant science-fiction et cours scientifique. Le seul reproche à faire à Luc Besson, c'est qu'en voulant toucher un public très large, il a peut-être rajouter un peu trop d'hémoglobine dans certaines scènes et un peu trop de fiction vers la fin. |