Développé par Kerberos Production, Kaiju-A-GoGo est un jeu de stratégie/action dans lequel vous dirigez un monstre géant. Contrairement à la série Rampage, il ne s'agit pas de tout détruire sur son passage, mais d'exécuter le plan d'un savant fou, à savoir conquérir le monde. Pour résumer le gameplay, il s'agit d'une sorte de SimCity dans lequel on a lâché un monstre créé par le Dr Norman E.Farious, le Ginormasaurus, un Kaiju qui tient ses pouvoirs d'une étrange météorite récemment tombée sur Terre. Depuis votre base secrète, vous pourrez envoyer le Kaiju dans l'une des dizaines de villes accessibles à travers le monde (chacune présentant un niveau de difficulté clairement indiqué) semer la zizanie. Bien sur, il est plus difficile de s'attaquer à un pays occidental qu'à une contrée désertique, sachant que de nombreux obstacles se mettront sur votre route (souvent des gratte-ciel) et que vous consommez forcément de l'énergie dans chaque action. De plus, vous serez également confronté à des unités ennemis (bombardier, laser, etc). Pour s'en défaire, il est possible d'améliorer les capacités de son Kaiju. Au début de la partie, il faut un ou deux coups pour détruire une maison, à la fin vous pourrez marcher dessus sans même vous arrêter.

La réalisation technique s'avère assez cohérente et affiche une 3D isométrique qui permet de bien appréhender l'action. Pour prendre le contrôle d'une ville, il faut que le moral de la population locale tombe sous les 40%. Au fil des niveaux, vous pourrez bâtir de nouvelles structures sur votre île (station de recherche, centrale électrique, etc), mais il se peut que vous tanière soit découverte par l'ennemi, obligeant à être prêt à engager le combat. L'intelligence artificielle est loin d'être sans défaut et on compte encore pas mal de bugs de collision dans cette version PC (les ennemis peuvent se bloquer dans le décor), sans compter que le Kaiju vise parfois à côté de la cible demandée. Néanmoins, le titre est très amusant à parcourir et apporte un peu de fraicheur dans le monde de la simulation urbaine, c'est certain. A noter que le jeu est intégralement en anglais pour le moment, et que les musiques sont assez correctes dans l'ensemble.