Plants vs Zombies : Garden Warfare 2
Plate-forme : PlayStation 4 - PC - Xbox One
Date de sortie : 25 Février 2016
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Action
Multijoueur :
Oui
Jouable via Internet :
Oui
Test par

Nic007


8/10

Plants vs Zombies : Garden Warfare accueille enfin une suite sur consoles, boostée aux engrais.

Des évolutions significatives.

Développé par PopCap, Plants vs Zombies a longtemps été un jeu de stratégie, plus exactement ce que l'on nomme un tower defense. Le concept ? Placer des tours de défense sur les cartes du jeu (ici symbolisées par des plantes), afin de repousser les ennemis (les zombies) et protéger ses territoires (à savoir votre maison). Naturellement, plus les niveaux passent, plus la difficulté augmente, mais vous aurez régulièrement accès à de nouvelles fleurs pour mieux vous protéger. Les zombies essayeront d'envahir les lieux par tous les moyens, mais les plantes seront en mesure des les arrêter en leur lançant toutes sortes de projectile. Mais les plantes ont besoin de lumière pour accumuler de l'énergie nécessaire à votre défense. Les tournesols seront toutefois en mesure de s'auto-alimenter si l'on peut dire. Garden Warfare a totalement changé la formule puisqu'il s'agit désormais d'un jeu d'action à la troisième personne ! Si la forme évolue, le fond demeure assez similaire : Vous dirigez une plante chargée de défendre son territoire en compagnie de ses congénères, ou bien un infâme zombie.  Ce nouvel épisode introduit une nouveauté importante, le Front du jardin, une zone de guerre perpétuelle entre les deux clans, où le contrôle de la ville de Suburbia est dans tous les esprits. Les lieux sont séparés en trois districts, la base des plantes où règne calme et volupté, le quartier général des zombies avec à leur tête l'ignoble Dr Zomboss, et un terrain vague immense au milieu. Les morts-vivants semblent avoir pris le dessus sur la bataille, et les hommes de Dr Zomboss prévoient de s'attaquer à la Terre entière depuis leur base secrète sur la Lune. Dans ce mode, vous trouverez de multiples missions solo pour faire avancer l'aventure, des quêtes journalières, une cabine pour personnaliser ses unités, des bonus cachés, mais aussi un portail d'accès au multijoueurs.

Chaque force en présence propose sept classes particulières. Par exemple, le pisto-pois se sert de fayots péteurs dans une sorte de sulfateuse pour éliminer les ennemis, le tournesol est utile pour se soigner, le cactus fait office de sniper, le Citron peut se transformer en morph ball (façon Metroid) pour écraser l'ennemi, P'tit Maïs a quant à lui tout du mafieux et les armes assorties (double mitraillette), Rose dispose d'une baguette magique utile pour ralentir le temps (et transformer les zombies en chèvre, tandis que le mordeur (fleur carnivore) n'hésitera pas à gober les intrus. Chez les zombies, le scientifique utilise un téléporteur pour passer derrière le front adverse, le fantassin s'avère pour sa part très classique (jetpack excepté), l'ingénieur pourra customiser le matériel, le Diablotin affiche une barre de vie ridicule mais un double pistolet laser faisant de gros dégâts et surtout un gros mécha,  Super Cortex est un super héros passé du côté obscur et encore efficace au corps-à-corps, le pirate dispose d'une arme explosive, tandis que le sportif peut quant à lui fonder allègrement dans le tas.  A noter tout de même que des pots de fleurs vierges sont présents sur les cartes, et si vous y placez une graine, une tour de défense poussera (ou un tournesol soigneur au choix). Vous pourrez aussi invoquer des zombies grâce à des vignettes spécifiques, accessibles après avoir glané suffisamment de pièces. L'argent permet aussi d'acquérir des packs de cartes et ainsi de débloquer des personnages supplémentaires, ou bien des outils de customisation additionnels. Il faut noter que chaque protagoniste dispose de sa propre barre de progression comportant un total de 10 niveaux.

Une réalisation qui progresse.

Plants vs Zombies : Garden Warfare 2 affiche un graphisme en nette évolution depuis son prédécesseur. Le jeu est cette fois tourné à 100% sur la nouvelle génération de console et est propulsé par le Frosbite 3 de DICE. L'univers dégage un certain humour, les décors s'avèrent très colorés et d'une grande variété (base lunaire, Colisée antique, pyramide, etc), et le titre tourne en 1080p/60fps. L'ambiance est intéressante, l'animation d'une grande fluidité, et la prise en main s'avère finalement assez arcade dans l'ensemble. La bande son est fidèle à la série, on retrouve le même type de musiques et de bruitages toujours aussi délirants que dans la saga principale. Côté modes de jeux, on retrouve aussi bien de la coopération (à quatre) que du compétitif (jusqu'à vingt-quatre) uniquement via Internet. Le jeu est également compatible avec la fonction Remote Play de la PlayStation Vita, même si la lisibilité n'apparaît pas toujours optimale.

Avec 12 nouvelles cartes et 7 modes jouables jusqu'à 24, la composante  multijoueurs  s'avère très importante et comporte à la fois des options coopératives et compétitives. Le mode Jardin Ops/Cimetière Ops vous offre la possibilité de défendre votre jardin contre les zombies contrôlés par l'intelligence artificielle, le team deathmatch ne fait pas dans la dentelle, tandis que le Jardins et cimetières/Assaut Végétal vous propose de capturer cinq objectifs les uns après les autres, le Suburbination propose de s'affronter dans une construction de pierres tombales ou de jardins (le premier a récolté 100 points gagne la partie), le "Bombe Naine" met en scène un nain de jardin explosif qui devra être escorté dans le camp adverse pour détruire trois points particulières, l'élimination par équipe s'avère très classique pour sa part, et enfin l'élimination confirmée demande de récupérer des dingosphères sur les personnages vaincus. Petit bémol toutefois du côté de l'équilibrage, avec un camp des plantes nettement avantagé sur le terrain.

VERDICT

-

Plants vs Zombies : Garden Warfare 2 a corrigé le principal défaut de la mouture originale, à savoir son manque de contenu. Le titre de PopCap s'avère simple à prendre en main, l'univers ne manque pas d'humour, et les parties s'enchaînent avec plaisir. Et propulsée par le moteur de Battlefield, la réalisation technique affiche elle aussi un très charmant visage.

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