Mia, jeune étudiante, prépare une thèse sur la maladie d’Alzheimer. Celle-ci va s’intéresser au cas de Deborah, une mère atteinte de la maladie en compagnie de sa fille Sarah. L’intérêt de Mia est de suivre le quotidien de cette famille et d’analyser les difficultés de vivre avec une telle maladie. Elle va rapidement s’apercevoir que Deborah n’est pas seulement atteinte d’Alzheimer, mais semble aussi être contrôlée par une force démoniaque qui la pousserait peut-être à vouloir oublier des événements de son passé.

The Taking of Deborah Logan est un film de type found footage, à l'instar de Projet Blairwitch par exemple. On suit la dérive de Deborah en phase initiale d'Alzheimer, enfin ce que l'on pensait être la maladie. Malgré un script assez classique, le scénario réserve quelques sensations fortes, et la tension monte crescendo. Le récit passe rapidement de la médecine vers les sciences occultes, et les choses sont clairement exprimées, le jeu de piste étant vite résolu. On retiendra également la très bonne prestation de Jill Larson (Deborah Logan) qui s'amuse beaucoup à effrayer les spectateurs.