Réalisé par Vincent Garenq.
Allemagne, fin des années 1970. Accaparé par son travail, André Bamberski délaisse sa femme et ses deux enfants. Sa conjointe finit par le tromper avec le docteur Dieter Krombach. De retour en France, la relation extra-conjugale se poursuit malgré tout, obligeant le mari à envisager la séparation. Les années passent, et le couple finit par se séparer. Kalinka a maintenant 14 ans, et elle s'apprête à passer ses vacances en Allemagne auprès de sa mère et de son beau-père, le docteur Krombach. Un matin, l'adolescente est retrouvée morte dans des circonstances troublantes. Après l'autopsie de la victime, Bamberski accuse Krombach de l'avoir tuée. Les preuves ne sont toutefois pas suffisantes pour ouvrir un procès. Pendant 27 ans, le père de famille se battra contre l'immobilisme de la justice ...
Au nom de ma fille n'est pas un grand film d'un point de vue cinématographique, mais c'est un long métrage juste et intéressant, qui parle du combat de 30 ans d'un père qui s'obstine à obtenir justice. Si le médecin cardiologue allemand a finalement été condamné par la justice française, par contumace en 1995, puis en 2011 et 2012 pour le viol et l'homicide involontaire de sa belle-fille Kalinka Bamberski, il ne fut jamais poursuivi pour ces mêmes faits par la justice allemande. Le scénario, par contre, est poussif.
VERDICT
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Une histoire vraie, émouvante, nuancée. Daniel Auteuil joue le rôle du père d'une façon touchante et offre sans doute sa meilleure performance depuis Caché. Malgré une certaine confusion dans le déroulement du récit, l'ensemble n'ennuie guère, mais ne laisse néanmoins aucune trace pesante après le visionnage.