Androïdes tome 3 : Invasion Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 26 Octobre 2016 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0076/10 Scénario : Sylvain Cordurié Piégé pendant de longues années dans une sorte de mélasse, Jerrod est finalement extirpé de son sommeil artificiel sans qu'il n'en connaisse les raisons et encore moins comment il a pu se retrouver dans une pareille situation. Les individus qui l'ont sorti de là portent tous la même combinaison et disposent de pouvoirs étonnants. La ville est quant à elle totalement déserte, comme si une catastrophe de grande ampleur avait eu lieu. Seuls témoins de son souvenir, des visions fréquentes qui semblent vouloir lui rappeler sa personnalité d'avant. Sauf qu'une créature gigantesque se présente devant eux, les obligeant à fuir. C'est en prenant le métro que Jerrod trouvera un semblant de réponse : La population semble comme figée. Qu'a-t-il bien pu se passer ? Ce nouvel épisode de la saga Androïdes s'éloigne très nettement de ses prédécesseurs. Le scénario de Sylvain Cordurié évolue cette fois dans un temps beaucoup plus contemporain mais manque de contenu. Il s'agit d'un assemblage d'idées tirées de films à succès, auquel vient se greffer une fin dans la lignée de Matrix. Plus ennuyeux, le ton employé durant l'album est souvent assez vulgaire et détonne dans une telle série de science-fiction. La problématique des robots est rapidement éclipsée par des protagonistes très plans-plans et surtout assez peu sympathique. Les dessins d'Emmanuel Nhieu s'avère assez convenable, même si là encore, l'ensemble est moins soutenu que dans les précédents volumes. Espérons que le prochain tome relèvera la sauce. VERDICT-Après deux épisodes de qualité, ce troisième volume d'Androïdes est clairement décevant. Puisant son inspiration des films de science-fiction à succès, l'intrigue ne parvient jamais à réellement décoller, et la thématique des robots est d'ailleurs vite éclipsée. L'album se laisse lire, le dessin est plutôt convenable, mais il est très compliqué d'exprimer de l'empathie pour une telle galerie de personnages. |