Ping-pong est une série en cinq tomes publiée au Japon aux éditions Shogakukan. L'action est centrée sur Tsukimoto (dit Smile) et  Hoshino (alias Peko); amis d'enfance qui pratiquent ce sport depuis qu'ils sont élèves du primaire. Tsukimoto - le garçon impassible, à lunettes et sans émotion, décrit comme un robot par tous ceux qui le connaît, joue "pour tuer le temps". Peko, le "héros" charismatique passionné et en devenir que Tsukimoto a idolâtré pendant son enfance, joue parce qu'il "aime le ping-pong et déteste perdre". Comment le monde froid et cruel des sports de compétition traitent ces deux qui sont si différents ? Et que se passera-t-il lors de leur inévitable rencontre en tant que prétendants au High School Men's Singles Trophy ?

Alors que Smile s'est imposé comme un joueur talentueux et est approché pour intégrer la meilleure équipe lycéenne du Japon, Péko, lui, commence tout juste à remonter la pente. Un long chemin reste à parcourir avant de pouvoir retrouver Smile autour d'une table de ping-pong. Suite et fin de l'intégrale. C'est toujours génial, et en plus ça a le mérite de ne pas trainer inutilement en longueur. Une œuvre très forte, que l'on relira à coup sur !  L'histoire est souvent intense et pleine d'émotions, mais elle n'est même pas mélodramatique ni angoissante. Les deux garçons sont des personnages aux multiples facettes avec des personnalités crédibles et sympathiques. Malgré toutes les apparences, Ping Pong n'est certainement pas «juste» un manga sportif. Chaque match est la manière du mangaka de porter à l'attention des lecteurs des faits de la vie qui suscitent la réflexion. Mais très peu de problèmes sont ici résolus : Nous devons y penser selon nos propres termes et tirer nos propres conclusions pendant que nous regardons les deux protagonistes - meilleurs amis, rivaux compétitifs et opposés polaires en termes de personnalité - se rapprocher de plus en plus de leur confrontation finale.  Bien que l'issue de cette dernière bataille soit assez évidente, ce qui compte vraiment, c'est le chemin que chaque garçon suit pour arriver à ce point.  Le dessin est ... différent. Très charmant dans un sens; et comme c'est typique de cet artiste, fortement expérimental et unique. Le noir et blanc est utilisé en contraste net avec peu ou pas de gris, et Matsumoto décrit habilement les mouvements fluides des joueurs alors qu'ils s'affrontent à travers la table.