Les cités obscures - Bruxelles, un rêve capital Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 20 Octobre 2021 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Scénario : Benoît Peeters Bruxelles est une ville qui révèle quelque chose de nouveau et d'inédit à chaque visite. Le célèbre duo François Schuiten et Benoît Peeters est du même avis. Les deux artistes bruxellois en parlent brièvement dans l'introduction de leur album hommage Bruxelles - un rêve capital, un album imposant et lourd sur l'histoire de la capitale belge. Sur la quatrième de couverture, il est écrit : "Celui qui aime Bruxelles emporte aussi avec lui ses ombres et ses fantômes. Après tout, il faut inventer Bruxelles chaque jour." Ceux qui connaissent l'œuvre de Schuiten savent que Bruxelles - en particulier son architecture et son caractère métropolitain - joue souvent un rôle de premier plan dans ses histoires. Là où il n'apparaît pas littéralement, le bon lecteur verra néanmoins des influences bruxelloises indubitables. Prenez l'album de Blake et Mortimer de Schuten, Le Dernier Pharaon, un hommage à l'œuvre de E.P. Jacobs publié en 2019. Dans cette histoire, le professeur Mortimer est à Bruxelles parce qu'une pièce secrète a été découverte dans le Palais de Justice, plus précisément : le lieu de travail de l'architecte dévoyé Joseph Poelaert. Ce Poelaert figure bien sûr dans Bruxelles - un rêve capital, aux côtés de nombreux autres personnages et bâtiments marquants qui ont façonné et coloré la ville. On y trouve Victor Horta (de la Maison Horta et du bâtiment qui abrite le Musée belge de la bande dessinée), Jules Victor Anspach (de l'artère autrefois si fréquentée, transformée depuis en une large promenade inesthétique) et Charles Bruls (1837-1914), le maire qui voulait faire avancer la ville. VERDICT-Le livre est présenté comme une promenade à travers la ville, un élément typique de Schuiten, tout comme la perspective rêveuse - d'où le titre. Le lecteur doit se faire sa propre opinion sur ce dernier point. Mais cela fait partie du charme de la ville, qui ne permet qu'au visiteur aventureux de voir sa beauté. Pour ceux qui ne veulent pas la voir, ou pour le passant pressé, Bruxelles ne deviendra jamais une ville belle et intrigante. |