Criminelles fiançailles (Raise wa Tanin ga Ii) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu cinq tomes à ce jour aux éditions Kodansha. Yoshino a toujours été traitée différemment parce qu'elle est la petite-fille du plus grand chef de la mafia d'Osaka, donc tout le monde a peur d'elle, et elle n'a jamais eu de petit ami. Un jour, son grand-père essaie de lui arranger des fiançailles avec un garçon de son âge, Kirishima, qui est intelligent, calme et gentil et le petit-fils d'un autre grand mafieux. Malgré tout, elle décide d'aller vivre avec Kirishima à Tokyo et commence à s'intéresser à lui, mais que fera-t-elle quand elle découvrira qu'il fait non seulement partie de la mafia mais qu'il est aussi masochiste ?

Depuis la disparition de la fille d'un yakuza allié au clan Miyama, et le meurtre d'un de leurs hommes,Yoshino est contrainte à passer tout son temps avec Kirishima pour sa propre sécurité. Situation compliquée pour ses nerfs ! À l'occasion d'une sortie, elle aperçoit la soi-disant disparue dans un quartier branché. Kirishima compte aller enquêter, mais la zone fait partie du territoire des Kirigaya où son clan n'est pas le bienvenu. Pour en avoir le cœur net, Yoshino l'accompagne et les ennuis commencent. Sans compter l'arrivée de Shôma à Tokyo, qui va remettre en question les décisions de la jeune femme ! Ce deuxième et nouveau tome est vraiment déjanté, déjà un univers dangereux, les personnages ont des tempéraments de feu, les deux futurs mariés ne s'entendent pas et surtout on dirait qu'ils vont juste se tuer ! Un nouveau personnage fait son apparition et apporte une rivalité avec Kirishima. Il dévoile un côté plutôt sensible et par moment très dangereux. Quant à Yoshino, elle est complètement perdue et finit par douter de tout le monde. Malgré l'intérêt et l'engouement du volume, il y a toutefois quelques points dérangeant... Pour commencer certains dialogues sont assez bizarres, pas vraiment fluides et compréhensibles. Parfois nous avons eu l'impression qu'il y avait des réponses à des questions non posées, ce qui entraînait une incompréhension totale, comme s'il manquait des passages... Ensuite, on est bombardés de précisions, puis d'un coup ça manque cruellement d'explications. Le style artistique rappelle le shojo, l'auteure avait d'ailleurs publiée un josei auparavant.  Le dessin des personnages est assez surprenant et manque un peu de finesse, les décors sont quant à eux plus concluants.