La star hollywoodienne Nicolas Cage accepte une offre du milliardaire mexicain et super fan Javi (Pedro Pascal), qui lui propose 1.000.000 de dollars américains pour agrémenter sa fête d'anniversaire en tant que guest star. Cage a un besoin urgent de cet argent. En effet, l'époque des rôles à rémunération attractive dans les blockbusters est révolue depuis longtemps et les dettes dues à l'important remboursement d'impôts de la fin des années 2000 ne sont toujours pas remboursées. Mais il devient vite évident que Javi n'est pas seulement riche et grand fan de Cage, mais aussi un baron de la drogue recherché internationalement. Cage est chargé d'enquêter sous couverture pour la CIA et de découvrir où Javi cache la fille d'un politicien qui a été enlevée.

Dès la première minute, la comédie d'action et l'hommage à Cage "The Unbearable Weight of Massive Talent" fournit un fan-service de première classe. "Un talent en or massif" est donc en premier lieu une production pour les personnes qui ont un faible pour le jeu souvent exagéré mais toujours passionné de Cage - et qui connaissent ses rôles ainsi que sa filmographie. Très tôt dans le film, on trouve des allusions et des références à ses meilleurs rôles (d'action), notamment "Les Ailes de l'Enfer", "The Rock" et "Volte-face". Dans les citations et les conversations des personnages, les réalisateurs ne cessent de glisser des références (subtiles) et des réminiscences à toutes sortes d'œuvres de la longue carrière d'acteur de Cage. De "Un ange gardien pour Tess" à "Arizona Junior", en passant par des films plus récents et de qualité plutôt douteuse comme "The Wicker man" ou "Hell Driver". Il est délicieux de voir Cage se parodier lui-même, comment il se moque dans ses déclarations de son propre style de vie débauché et comment il lance régulièrement des piques sarcastiques à l'industrie cinématographique superficielle. Il a également tendance à faire de l'overacting et à jouer volontairement de manière excessive, notamment au niveau du mime. On le voit par exemple dans les scènes où il apprend l'offre de l'invité de la fête d'anniversaire très bien payée ou lorsqu'il se retrouve pour la première fois face à ce fan. En parlant de fan, Pedro Pascal est tout aussi convaincant dans le rôle de l'admirateur de Cage et du méchant (émotionnellement instable). Il se livre avec son idole à des discussions empreintes d'un humour noir profond et à des joutes verbales grinçantes. Il est dommage que la mise en scène et la dramaturgie se révèlent plutôt médiocres et exsangues. En ce qui concerne l'action, "Massive Talent" mise sur des courses-poursuites attendues, se déroulant selon le schéma habituel, et le nombre de moments rapides et palpitants est globalement très limité. Dans cette mesure, la bande-annonce qui promettait un film d'action basé sur des fusillades et des moments de bravoure doit être considérée comme une tromperie sur l'étiquette.