Coffee Moon est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu cinq tomes à ce jour aux éditions ASCII Media Works. Pieta est une jeune étudiante aux Beaux Arts vivant une vie paisible. Chaque jour, elle se rend à l’école en empruntant le même chemin, accompagnée par une incessante pluie noire. Chaque jour, elle retrouve son amie Danae. Chaque jour, le même quotidien qui se répète en boucle. Dans cette routine immuable, Pieta semble heureuse… Mais pour combien de temps encore ?

Chiaro ayant maintenant conscience de la boucle temporelle, les filles commencent donc à se serres les coudes pour trouver la solution à ce problème. Le pragmatisme de la jeune Chiaro sera bien utile à Pieta et Danae pour comprendre certains « points » liés à cette boucle temporelle si spéciale. Les trois jeunes filles rallieront d’autres personnes à leur groupe après avoir découvert certaines informations au sujet de la provenance de la boucle temporelle. Pieta, qui n’a de cesse de rencontre son double qu’elle est la seule à voir, est persuadée que tout est lié à elle et que son double est sûrement la responsable. Ce volume est encore une fois mignon avec Pieta et d'autres personnages. Il y a plus de scènes où tout le monde se retrouve et s'amuse que dans le premier volume. Les paysages de la ville où se déroule l'histoire sont toujours aussi beaux, et un peu mystérieux. Le titre Coffee Moon ("Lune de café") est enfin expliqué, c'est poétique et beau. Le monde dans lequel la pluie noire continue de tomber est sans cesse inquiétant, cachant des secrets, et l'aperçu occasionnel de la folie de Pieta fait froid dans le dos. Le secret de cette série réside-t-il dans ce monde inquiétant ??Ou est-ce dans l'esprit de Pietà ? L'histoire prend un tournant majeur dans ce volume, l'auteur s'efforce d'entraîner progressivement le lecteur dans un endroit sombre aussi riche que le café, tout en poursuivant le mystère comme une histoire en boucle assez honnête. C'est une œuvre qu'il est très difficile de recommander aux autres, mais ce n'est pas parce que l'impression est floue ou difficile à saisir, mais parce qu'elle dépasse complètement l'image dans l'esprit du lecteur, rendant impossible de verbaliser sa beauté : Les sourires que l'on reçoit et l'envie d'aller jusqu'au lendemain, dans une boucle quotidienne pour une raison ou une autre. Et le désespoir qui en découle.