Un épisode deux en un.

La franchise Strategic Mind s'est concentrée exclusivement sur la période de la Seconde Guerre mondiale, et c'est logique. Ce cadre permet à lui seul une grande variété pour la série de jeux de stratégie au tour par tour. Cela inclut la variabilité du terrain, des unités, des factions et des possibilités tactiques. Strategic Mind exploite certainement ces possibilités en utilisant des unités terrestres, navales et aériennes, toutes combinées dans certaines missions. Les unités terrestres peuvent être de l'infanterie, des chars, de l'artillerie ou des éclaireurs. Chacune d'entre elles possède des unités distinctes, avec des chars lourds et légers, de l'infanterie et des commandos, de l'artillerie antiaérienne et des mortiers, etc. sur une carte plate comme Civilization. Avec une telle variété d'unités, il est évident que le jeu est tactiquement complexe. La réflexion tactique se résume essentiellement à des calculs mathématiques, le plus grand nombre l'emportant. Chaque unité commence avec un nombre de points de vie de 10 et chaque type d'unité a ses forces et ses faiblesses. L'infanterie est efficace contre les chars en combat rapproché, les bombardiers le sont contre les forts, et ainsi de suite. Vous pouvez submerger les forces ennemies en les opposant à des unités contre lesquelles elles sont faibles. En outre, vous devez également tenir compte du terrain. Si une unité est retranchée dans une ville, vos attaques feront moins de dégâts. Vous ne pouvez pas non plus bombarder tous les ennemis, car si vous ne savez pas quelle est l'unité ennemie, vos attaques seront plus faibles. La connaissance est en effet un pouvoir, et une fois que vous avez identifié votre ennemi, vous pouvez l'éliminer.

Pour ajouter du piquant à l'ensemble, vous devez également prendre en compte les voies d'approvisionnement. Les véhicules ont besoin de carburant pour fonctionner, il est donc essentiel de contrôler les routes de ravitaillement. Il en va de même pour les aéroports, faute de quoi tout aéronef sera immobilisé dans les airs. De plus, chaque unité dispose d'une quantité limitée de munitions, c'est pourquoi la possibilité de se réapprovisionner vous permet de rester au combat. Il est rafraîchissant de jouer à un jeu de stratégie où tenir les lignes de ravitaillement clés peut faire la différence entre la victoire et la défaite. Il faut donc trouver un juste équilibre entre le risque et la récompense, car vous ne pouvez pas jouer de manière totalement offensive, car vous laisseriez des zones clés vulnérables. D'un autre côté, un état d'esprit défensif vous gênerait également, car vous devez être proactif pour prendre ces points stratégiques importants afin de prendre l'avantage. Vous êtes donc poussé à prendre certains emplacements à partir desquels vous pouvez vous ravitailler. Tous les avions ont besoin d'un aérodrome, tandis que les unités terrestres peuvent se ravitailler à partir de certains hexagones portant une case blanche en haut. Dès que vous sortez de cette zone, vous devez emprunter d'autres itinéraires de ravitaillement, faute de quoi vous serez contraint de faire demi-tour.

Gameplay et plus encore.

L'un des plus gros inconvénients de Fight for Dominance réside dans ses graphismes. En particulier dans les cutscenes. La meilleure façon de décrire l'animation des personnages est de dire que chaque personne ressemble à un animatronic dont les piles sont en train de mourir. C'est vraiment décourageant et un peu dérangeant. De plus, ce jeu est coupable d'avoir un mauvais jeu de voix. On dirait que le doubleur n'a même pas essayé d'imiter l'un des plus célèbres orateurs de la Seconde Guerre mondiale. Chaque fois que vous sélectionnez une unité, celle-ci est accompagnée d'un clip audio. Malheureusement, ils n'ont que deux lignes à dire. Maximum. Vous entendrez les mêmes répliques encore et encore, qui vieillissent incroyablement vite. La carte du monde elle-même est composée d'hexagones, avec des villes, des bâtiments et des unités occupant chacun un hexagone. Chaque hexagone affiche également de nombreuses informations lorsque vous sélectionnez une unité, par exemple si vous pouvez vous y ravitailler en carburant ou si un véhicule va tomber en panne sèche. La minimap affiche tous ces hexagones, les hexagones verts représentant les zones contrôlées et les zones rouges les zones ennemies, mais je ne m'y suis jamais fié. Nous n'avons jamais eu de problèmes de performances majeurs avec Strategic Mind. Il y a eu quelques baisses occasionnelles de la fréquence d'images, en particulier dans les niveaux les plus compliqués et pendant les moments où le jeu zoome pour montrer l'action. Heureusement, il ne s'agit pas d'un problème durable ou débilitant.