Do Not Open repensé.

OVRDARK répond à tout ce que nous demandons dans un jeu d'horreur VR : des frayeurs, des énigmes, un immense manoir à explorer et cette tension que l'on ressent à chaque fois que l'on ouvre une porte. Un jeu aux airs clairs du premier Resident Evil. Sur les traces redoutables de Do Not Open, nous devrons plonger dans les recoins mystérieux du manoir Judith. Nous vivrons le cauchemar de George Foster , l'ancien partenaire de laboratoire de Mike Goreng . Nous devrons découvrir ce qui se cache derrière l'événement mystérieux et tragique du suicide de notre meilleur ami tout en cherchant un remède à une pandémie qui traque l'humanité. La clé de tout cela est cachée dans les murs du manoir familial de Mike. Ce n'est pas l'histoire la plus originale que l'on puisse trouver en VR mais c'est elle a un air bien fait, une bonne finition, un amour qui se remarque à chaque fois que l'on plonge dans le thème du jeu. Bien sûr on ne dira rien, il vaut mieux le découvrir par ses propres frayeurs, mais on peut dire que sous cet aspect, c'est original. Il n'y a pas de fantômes ou de zombies dans tous les coins, juste un spectre à éviter, qui est presque relégué, laissant place à l'exploration et à la résolution d'énigmes pour continuer à avancer. Une histoire qui ne nous prendra pas beaucoup de temps à terminer, mais suffisamment de temps pour en profiter pleinement. Bien sûr, il faut savoir qu'il n'est pas nécessaire de jouer à Do Not Open pour comprendre tout ce qui s'y passe, ce qui est apprécié si vous n'avez pas joué au précédent et que vous souhaitez accéder directement à celui-ci en VR .

Il n'y a grand chose à dire des mécaniques d'OVRDARK, le jeu a de quoi profiter normalement de la VR et les physiques sont bien représentées. La sensation de soulever du poids lorsqu'on ramasse un tonneau ou un item similaire est très réussie. Il y a des collisions avec les murs et les objets donc l'investissement n'est pas perdu au milieu du jeu. Cependant, nous avons trouvé quelques petits bugs et erreurs, normaux lors du test d'une première version. Les menus sont basiques et il nous a parfois été difficile de saisir un objet et de l'utiliser, notamment les clés des portes, le mouvement à exécuter n'est pas très intuitif. Comme un bon survival horror , le gameplay se concentre sur l'exploration du manoir, en se rappelant où se trouvent chaque pièce et chaque puzzle et, bien sûr, en les résolvant. Il faut dire que nous nous sommes pris la tête avec certains et que cela peut coûter la vie de Georges si vous êtes trop lent à réagir. Il faut savoir que le truc du jeu est qu'on ne se laisse pas attraper par Mike, le spectre, et la furtivité sera notre meilleur allié. Soit on fuit, soit on se cache et on le dépasse, mais s'il nous détecte, au revoir. Cela a sa grâce et sa tension, même si ce n’est pas très compliqué. Mais surtout, nous avons adoré le mélange.

Une réalisation à la hauteur ?

L'un des meilleurs aspects du jeu, sans aucun doute, nous adorons le manoir et son exploration c'est une authentique expérience de réalité virtuelle. Sur le PSVR 2, c'est un délice graphique et l'art qui déborde de la maison suinte de tous les coins. Le décor, l'éclairage, l'ambiance, etc. ont été très soignés et le sentiment de terreur et de danger sera toujours présent. Mais même si les choses inanimées sont excellentes, nous ne pouvons pas en dire autant des personnages et de nous-mêmes. Ici nous sommes confrontés à des mains artificielles et mal faites. C'est dommage. La section sonore est excellente, le décor est brutal et le son ambiant est à la hauteur du manoir. Pour qu'on se comprenne, une immersion pleine de peur . Sans détours, si vous êtes amoureux de Resident Evil, le premier chapitre, vous allez adorer ce jeu. Aussi si vous aimez le survival horror, les jeux d'horreur, les jeux d'exploration, les puzzles, les salles d'évasion. Il n’y a aucune excuse pour ne pas obtenir l’un des jeux VR les mieux réalisés de l’année, nous en sommes sûrs. Nous pouvons trouver une erreur, un bug, nous pouvons même démarrer la partie sauvegardée sans avoir notre lampe de poche à la ceinture. Cela nous est arrivé et cela a été frustrant, mais ce sont de petites erreurs qui ont été résolues dans la version finale. OVRDARK est une merveille du genre, il est également entièrement doublé en anglais etespagnol, ce qui est très apprécié. Il profite également des capacités du viseur Sony avec vibration haptique dans le viseur et les commandes, un détail qui offre une immersion brutale et peu vue dans d'autres titres. A noter qu'une version physique est prévue plus tard dans l'année.