Une mère privée de sa famille, Sayo, a été condammnée à la prison à vie pour avoir tué l'assassin de son mari et de son fils. Humiliée, violée puis emprisonnée, elle séduit un gardien afin de donner naissance à une fille durant sa captivité, Yuki. Cette dernière sera élevée pour devenir un instrument de vengeance redoutable. On la nomme Lady SnowBlood. Publiée pour la première fois dans le PlayBoy Japonais, Lady SnowBlood ne fait pas dans la dentelle et se montre très violent. Il faut savoir que ce manga a servi d'inspiration aux films Kill Bill de Tarentino. Le scénario est donc composé de chapitres, chacun d'entre eux présentant un contrat ou un assassinat (ce qui revient au même au final).

Lady SnowBlood va toutefois plus loin que Kill Bill, puisque outre la violence, l'érotisme est aussi très présent. Rien d'étonnant à voir l'héroïne finir ses combats régulièrement dénudée. Le style graphique est en tout cas très joli, raffiné et précis. Autre différence, par rapport aux films, la période historique, puisque nous ne somme pas au 21ème siècle mais durant l'Ere Meiji, et plus précisément au moment de l'Occidentalisation du pays. Le Japon se militarise et cela à des conséquences violentes, et des émeutes éclates. Dans ce deuxième tome, il ne reste plus que deux assassins à éliminer, mais leur trace est difficile à percer, les années ayant passé. Toutefois Lady Snowblood arrivera à son but, et parviendra à accomplir sa vengeance.