I'm Standing on a Million Lives (100-man no Inochi no Ue ni Ore wa Tatte Iru) est une série toujours en cours de parution et qui a connu vingt tomes à ce jour au Japon aux éditions Kodansha. Malgré le titre et la couverture martiaux, "I'm Standing on a Million Lives" a en fait une histoire à moitié inoffensive, ce qui le rend intéressant principalement pour les lecteurs qui, comme le personnage principal Yusuke, n'ont qu'une seule chose en tête : combattre des monstres dans les jeux. Yusuke est un collégien de 3ème. Il est un outsider par choix, s'abstient de se lier d'amitié avec ses camarades de classe, de suivre des cours extrascolaires et rentre chez lui après les cours pour jouer. Mais un jour, il est recueilli par un personnage mystérieux qui l'oblige, avec deux filles de l'école, à se lancer dans une aventure qui ressemble beaucoup aux jeux trop familiers - mais qui, malheureusement, peut aussi se terminer fatalement après un certain point.

La dernière mission des héros de « I'm Standing on a Million Lives » tourne entièrement autour de l'évitement d'une guerre et de la fin des atrocités et des meurtres de masse. C'est pourquoi les jeunes se sont divisés - mais est-ce vraiment bien ainsi ? Yusuke et ses amis se battent sur différents fronts. Même s'ils ont déjà pu sauver et protéger des réfugiés, ils sont loin d'avoir gagné quoi que ce soit, d'autant plus que leur dernier adversaire, l'évêque-dragon Fono, semble avoir toutes les cartes en main. En effet, grâce à ses pouvoirs, il a réussi d'une manière ou d'une autre à manipuler Glen et à le mettre de son côté, si bien que leurs plans risquent d'échouer. Enfin, il est difficile à tuer, puisqu'il semble exister en six exemplaires. On remarque clairement que les exigences envers les héros ont augmenté et qu'ils doivent montrer ce dont ils sont capables, parfois même aller au-delà de leurs limites, pour pouvoir même avancer dans la quête. Car le temps passe et ils n'ont pas encore vraiment fait de progrès, ce qu'ils ne feront d'ailleurs pas, maintenant que l'un d'entre eux est passé du côté de l'évêque-dragon. Et en plus, le monstre sait très bien se cacher. L'objectif est clair : ils doivent le tuer s'ils veulent avancer, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Mais cela fait aussi passer les vrais thèmes à l'arrière-plan. En effet, les allusions qui créent des liens avec la réalité font à nouveau défaut et l'intrigue retombe un peu plus dans une intrigue de fantasy superficielle et plus que connue. Cela affaiblit nettement l'impression.