![]() Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 13 Novembre 2025 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Scénario et dessin : Kotoyama Call of the Night (Yofukashi no Uta) est une série qui a connu vingt volumes au Japon aux éditions Shogakukan. Ko Yamori est insomniaque. Son combat l'a amené à sécher les cours, sans qu'aucun ami ne soit là pour l'aider à résoudre ses problèmes. Lors d'une sortie nocturne, il rencontre une étrange jeune fille nommée Nazuna, qui lui promet qu'elle a la solution à ses problèmes de sommeil. Chez elle, Nazuna révèle sa véritable identité : elle est un vampire, qui trouve le sang de Ko le plus savoureux qu'elle ait jamais mangé ! Lorsque Ko découvre ce qu'elle fait, ils passent un accord. Nazuna savourera son sang pour satisfaire ses envies ; Ko tentera de tomber amoureux d'elle pour pouvoir être transformé en vampire. Au début, ce plan n'est pas très bien accueilli par Nazuna, qui ne veut pas être liée à une seule personne pendant toute sa (post)vie. Cependant, au fur et à mesure qu'ils apprennent à se connaître, une certaine étincelle se fait sentir chez Ko et Nazuna. Depuis ses débuts, Call of the Night s'est posé une question : « Que signifie être un vampire ? » Au fil des aventures de Ko et Nazuna, les lecteurs ont pu se faire une idée de la réponse. Mais aujourd'hui, dans son quinzième tome, Call of the Night pose une autre question, similaire toutefois : « Que signifie être humain ? » Pour trouver la réponse, Ko, Nazuna et les autres doivent partir en voyage scolaire à Hokkaido. Mais ils ne sont pas là pour déguster de la bonne cuisine ou rencontrer des gyarus ; ils recherchent Mahiru, qui s'est enfuie là-bas avec Kiku. Il espère qu'elle le transformera en vampire pour qu'ils puissent enfin être ensemble. Cependant, Kiku a une autre question en tête : comment redevenir humain ? Et comme vous vous en doutez, l'amour joue un rôle crucial dans tout cela. Mais un petit contretemps vient perturber le plan de Ko et Nazuna. Un autre vampire, Haruka, a convaincu Saki de le rejoindre tard dans la nuit. Naturellement, il est à la recherche de son prochain repas, un plaisir que Ko refuse de lui faire goûter. Au cours de leur altercation (magnifiquement dessinée par Kotoyama), Nazuna apparaît, et le nouveau vampire prononce le nom de sa mère. C'est alors qu'Haruka révèle le rôle de la mère de Nazuna dans sa vie et comment elle cherchait un moyen de redevenir humaine. On comprend aisément qu'un vampire puisse désirer retrouver la mortalité, car l'immortalité n'est séduisante qu'en théorie. Mais comme nous l'ont appris de nombreuses autres histoires de vampires (notamment « What We Do in the Shadows » et « The Vampire Dies in No Time » ), une vie sans fin peut devenir lassante. On en oublie la chaleur d'un cœur qui bat et le sang chaud qui coule dans nos veines, une sensation que seul un humain peut éprouver. Cela nous ramène à l'arc narratif actuel de Call of the Night : la recherche de Mahiro et Kiku. Malgré sa promesse à Mahiru de le transformer, Kiku semble elle aussi chercher un moyen de retrouver son humanité. Plus elle passe de temps avec Mahiru, plus elle éprouve des sentiments amoureux pour lui. Tout cela pourrait très bientôt mener à un dilemme, où deux amants désirent des choses totalement opposées. Et il faut dire que vouloir l'humanité et le vampirisme sont deux extrêmes ! Tout cela mène à la fondation de Mahiru. Et ces retrouvailles sont, disons, loin d'être aussi chaleureuses qu'on aurait pu l'imaginer. Mahiru n'y est pour rien : c'est Ko et son choix de souvenir qui le rendent plus menaçant. S'ensuit une course hilarante, le drapeau à damier restant pour l'instant introuvable. VERDICT-Le quinzième tome de Call of the Night dévoile encore plus de légendes vampiriques . De plus, il offre un savant mélange d'action, d'humour et d'émotion tout au long de ces chapitres. Kotoyama ne cesse de réinventer les légendes anciennes, sans jamais noyer le lecteur sous des détails superflus. Même lorsque l'intrigue se fait plus sérieuse, Call of the Night parvient à insuffler une bonne dose d'humour à son récit. |