Onechanbara : Bikini Samurai Squad Plate-forme : Xbox 360 Date de sortie : 16 Mars 2009 Très connue au Japon, la série OneChanbara marque son entrée en Europe. La série OneChanbara fait son entrée en Europe avec deux jeux simultanément. Cette édition Xbox 360 intitulé "Bikini Samurai Squad", met en scène Aya, qui est victime d'une malédiction. Elle bénéficie d'une force surhumaine mais uniquement lorsqu'elle est couverte du sang de ses ennemis. Une idée comme une autre pour voir s'agiter devant l'écran une fille en bikini. Le tout est porté par un scénario digne d'une série B (le jeu est d'ailleurs en japonais sous-titré), avec une mystérieuse organisation qui cherche à s'accaparer les pouvoirs d'Aya, et qui a déchainé une armée de zombies en ville. Pas question de parler de subtilité dans OneChanbara, le gameplay est pour le moins bourrin et va droit au but. On y trouvera pêle-mêle du combat au katana, au fusil, et un passage en moto assez buggé. Nonobstant, on ne peut pas dire que l'intérêt soit toujours très présent dans ce titre. Il suffit d'enchaîner les coups, de ramasser des orbes jaunes pour gagner un semblant d'expérience, et de faire couler le sang. Sur le plan purement technique, le jeu ne fait pas vraiment d'étincelles, avec un bestiaire assez moche, des niveaux ternes pour une Xbox 360, seule l'héroïne s'en sort assez bien. Le concept lui est assez arriéré, et les personnages bougent davantage comme des robots que comme des humains. La caméra assez poussive n'arrange rien non plus. Afin d'apporter un peu de renouveau lors de la partie, les développeurs ont donc offert la possibilité de laisser la possibilité d'incarner trois personnages différents (à l'apparence personnalisables), mais seul Aya présente un intérêt. En outre, quelques missions secondaires ont été intégrés, mais ne servent pas à grand chose, tout comme le mode deux joueurs en écran splitté. VERDICT-OneChanbara essaye d'attirer l'oeil en mettant en scène des jeunes femmes en petite tenue dans un univers violent et de série B, mais le jeu croule également sous les défauts, avec une réalisation en retrait et un gameplay assez préhistorique. |