Pour cette suite, les développeurs d'Enlight Software ont fait preuve d'une grand conservatisme en intégrant deux modes de jeu : le premier est en quelque sorte une reprise de Restaurant Empire premier du nom, puisque la campagne est en tout point identique. Vous y incarnerez Armand Leboeuf, tout juste arrivé dans le restaurant de son oncle, "Treize à table", et qui va devoir lutter face au géant de la restauration rapide Omnifood. Dans le second, on retrouve un scénario inédit mettant en scène Délia, la femme d'Armand. Elle a décidé d'ouvrir son salon de thé, et il va donc falloir respecter tout un tas d'objectifs précis  (satisfaire les clients, dégager une marge importante, etc ...), tout en réalisant la décoration des lieux. Après avoir passé un long tutoriel, on accèdera donc à notre salon où l'on devra créer les pièces et proposer des mets toujours plus variés pour attirer les client, près de six cents recettes répondant présentes. Mais avant de pouvoir s'agrandir et ouvrir plusieurs succursales, il faudra déjà empocher de l'argent. Afin d'en rapporter le plus possible, il faudra prêter une oreille attentive sur les besoins des clients, besoins très simples à dire vrai. Ils ne demanderont pas une recette compliquée, mais seulement des petites choses (rajouter du sucre par exemple), autant dire qu'il est facile d'engranger des crédits. Quelques mini-jeux répondent également présents, vous mettant en compétition dans des concours de cuisine.

Sur le plan purement technique, Restaure Empire  2 ne s'en sort pas vraiment bien, avec un graphisme lisible certes, mais très en retard par rapport aux productions actuels. Un sentiment renforcé par une résolution maximale qui reste  plutôt faible (1280x1024). L'interface du jeu est simple d'accès, les possibilités offertes restent assez limitées pour leur part, puisqu'on se retrouve rapidement à devoir effectuer les mêmes actions encore et toujours, au fruit d'efforts pas toujours récompensés. La durée de vie reste également un peu courte, et la routine s'installe rapidement.