A seulement 5 heures de vol de Paris, dans la banlieue de Tel-Aviv,deux solitaires se rencontrent. Lui est chauffeur de taxi. Elle est professeur de piano. Lui n'a jamais quitté Israël, elle est en transit entre deux pays. Lui a délaissé toute ambition, elle a abandonné ses illusions. Tous deux redoutent l'avion qui les attend : il a la phobie des airs et doit pourtant s'envoler pour Paris où sera célébrée dans quelques jours la bar-mitsva de son fils, elle ne sait plus si elle doit prendre l'avion qui l'emmènera au Canada où son mari doit s'installer. Leur histoire d'amour est-elle une simple escale sans lendemain ou le point de départ d'une nouvelle vie ?

A 5 heures de Paris est centré sur deux personnages, un chauffeur de taxi divorcé et une professeur de piano originaire de l'ex-URSS (à l'instar du réalisateur du film). L'intrigue débute assez tranquillement, et prend même rapidement un côté irrationnel. La trame est légère comme l'air, et est sillonné d'anciens tubes des années 1960 pour signaler le côté romantique du film. Un spectacle qui n'est pas déplaisant, mais qui tourne parfois au trop sucré, mielleux. Certains risquent de trouver cela même un peu ennuyeux. A noter que le film s'est retrouvé au centre d'une polémique l'an passé. Le réseau Utopia avait en effet reporter sa sortie dans son réseau, pour protester contre les tirs d'Israël contre la flottille de la Liberté.