Billion Dogs est un manga terminé en quatre tomes aux éditions Kodansha. Ichiru Mizunuma est le président du conseil des élèves du prestigieux lycée de la ville d'Ichimatsu. Sans raison apparente, il est soudainement poignardé par son vice-président, Kyosuke Hino. Mais quel est le motif de l'agression ? Et quel est le plan de secret d'Ichiru dans cette histoire ? Petit retour en arrière : Le mairie d'Ichimatsu, qui n'est autre que le père d'Ichiru, est un politicien tout ce qu'il a plus véreux. Il a détourné trois milliards de yens (environ 26,5 millions d'euros) de la caisse de la ville, et il a même noué une alliance avec les yakuzas pour financer sa future campagne électorale. Son seul objectif est de devenir premier ministre, rien que ça. Ichiru est tout son contraire. Droit dans ses boites et foncièrement honnête, il décide d'enquêter pour savoir où son père a dissimuler ses milliards. Avec l'aide de son meilleur ami, Kyosuke, un jeune homme totalement fauché, il a bien l'intention de mettre son père sur la paille. Le manga Billion Dogs évolue sur deux axes, d'un côté un personnage se retrouve plongé au sein des milieux mafieux, un autre dans la haute politique. Le manga s'avère très agréable à lire, le mode de narration choisi nous plonge dans un univers polar particulièrement efficace, même si le ton demeure assez léger. En outre, comme nous sommes tout de même dans un shonen, quelques situations impromptues (pour ne pas dire loufoque) risquent d'arriver à Kyosuke, notamment la découverte des trois momies censées les guider jusqu'aux 3 milliards de yens en question.

Dans ce volume 4, l'histoire reprend là où nous l'avions laissé il y a plus d'un an. Ichiru, Kyôsuke et Ayaha ont découvert la cachette abritant la fortune des yakuzas. Sauf que le bunker en question comporte une dernière énigme, potentiellement mortelle, et que le chef yakuza Shoji est également sur leur trace. Nozumu privilégiera t-il l'argent ou l'amitié ? Ce tome évolue à vive allure, il est vrai que les retournements de situation du scénario de Muneyuki Kaneshiro s'enchainent sans jamais faire dans le demi-mesure. Le dessin de Naoki Serizawa fait des merveilles, comme à l'accoutumée, et son style un peu exagéré met habilement en images les motivations de Shoji et le comportement de Nozomu. Si le sort du butin est désormais réglé, l'ouvrage se termine par une page ouverte mais aucune suite n'est toutefois programmée.