86 [eighty six] tome 2
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 10 Août 2022
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


8/10

Scénario : Asato Asato
Dessin : Motoki Yoshihara
Character design : Shirabii
Mechanical design : I-IV

86 - Eighty Six est l'un des light novels les plus réussis de ces dernières années. Écrit par Asato Asato et illustré par Shirabi, ses débuts remontent à 2017 et la série est toujours en cours avec 9 tomes à son actif. Le manga arrive l'année suivante (trois tomes seulement) grâce au dessinateur Motoki Yoshihara sur les pages du magazine Young Gangan de Square-Enix, mais la version qui a permis à l'ouvrage de se faire connaître du grand public est sans aucun doute l'adaptation animée du studio A-1. République de San Magnolia : Un État qui mène depuis longtemps une guerre acharnée avec son Empire voisin et avec les Légions, son armée d'armes automotrices mécanisées et entièrement automatiques. Suite à une première lourde défaite, la République est parvenue à développer une technologie pour contrer efficacement les Légions, les Juggernauts , basée précisément sur les caractéristiques de ces dernières, mais qui nécessite la présence d'un pilote humain. Au fil des ans, les 85 arrondissements de la République ont connu une période de paix et de sécurité à l'abri de toute attaque ennemie, mais à eux s'ajoute également le quatre-vingt-sixième arrondissement, habité par ceux qui sont contraints de livrer les sanglants combats contre les Légions à bord des véhicules automatiques. Comme si cela ne suffisait pas, pour des raisons purement de propagande, l'existence des soldats du "Quatre-vingt-sixième" n'est pas officiellement reconnue par la République.

L'officier militaire Léna commande depuis le premier secteur de la "République de San Magnolia", entouré de groupes de forteresses. Shin, un jeune soldat méprisé sous le nom de "Quatre-vingt-six", combat l'arme sans pilote Legion sur les lignes de front dans des pays lointains. Léna se bat pour sauver l'escadron Fer de lance dirigé par Shin, tandis que Shin se bat pour un rêve longtemps caressé, sans jamais se voir. Leurs destins sont alors appelés à changer radicalement. La "mort" que le dur champ de bataille apporte. Voici une histoire de guerre de science-fiction avec le racisme au cœur. Malgré les batailles répétées, il n'y a aucune perte dans l'escadron, et Léna semble confiante de l'avancée de ses troupes La situation prend un tour sombre lorsque Kaie, le chef de la 4e section, est attiré par l'ennemi et est tué au combat. Alors que l'atmosphère se détériore, Léna apprend le vrai nom de l'Undertaker et réalise qu'il est le frère d'un soldat qui l'a autrefois sauvée.?Le point central de l'histoire est la lutte de Léna contre les réactions de ses subordonnés et les barrières raciales. Cependant, il est parfois difficile de voir les différences dans le design des personnages. Les expressions faciales de type moe ne conviennent pas vraiment au style sombre et lugubre. Bien que Kaye soit dépeinte comme un personnage virile mais aimable, la plupart des personnages de soldats ne sont qu'en retrait, et il est difficile de faire la différence entre les deux. On pouvait comprendre le contexte dans lequel Léna était si soucieuse d'éliminer la discrimination, mais la relation entre le commandant (qui n'est même pas sur le terrain) et le soldat n'était pas claire. L'opinion de l'Undertaker selon laquelle il n'est pas nécessaire d'aller aussi loin est un meilleur argument. La relation entre les filles et la tournure que prendra leur combat est une chose que l'on attend avec impatience, mais cette fois, il y a une chose effrayante appelée le "mouton noir" à la fin. Les combats entre les méchas quadrupèdes font également désordre. Hélas, le troisième tome de 86 sera déjà le dernier de l'adaptation manga, il n'y aura donc jamais de fin sous ce format ...

VERDICT

-

Le contenu du second tome est bien structuré, avec un enchaînement fluide du début à la fin. Les personnalités des personnages sont écrites dans des bulles. Nous avons l'impression de lire un vieux manga de Jump avec de bonnes illustrations, mais qui se termine sans coup férir.

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