Faire connaissance avec Pool Party.

Conçu comme un jeu de fête, ce jeu, développé par Lakeview Games et publié par Mindscape, est un party basé sur le snooker/billiards (pool en anglais) et utilise le style de jeu pour faire un jeu de mots sur le nom, puisque « pool » en anglais signifie également piscine. Et comme il existe de telles fêtes américaines, rendues célèbres par divers films, le jeu crée déjà une ambiance en choisissant ce nom, même s'il a plus de sens en anglais. Pool Party est donc un « party game » dans lequel nous sommes des boules de snooker animées qui s'affrontent dans différents modes de jeu, parfois 100% compétitifs, parfois en équipe... On peut y jouer en solo avec des bots et/ou jusqu'à quatre joueurs en multijoueur local, et c'est là que le jeu devient intéressant. Comme tout bon jeu de fête, Pool Party ne s'engage pas trop sur la voie des graphismes réalistes ou de la musique (qui est même assez répétitive). L'idée est de simplifier le jeu pour que les sessions de jeu soient rapides et amusantes, en éliminant la bureaucratie des jeux plus complets ou les longs tutoriels. Lorsque vous entrez dans le jeu, vous avez essentiellement (à part le menu des options) le mode multijoueur local (il n'y a pas de multijoueur en ligne) et le mode tournoi, qui est en fait presque le même mode, seulement pour un et en utilisant un décompte de points. Commençons par les tutoriels, qui sont simples et présentés dès le début du jeu, avec trois phrases de base et trois commandes de base : kick/push, roll (qui est en fait le roulement de la balle que nous sommes, comme une pirouette de Sonic) et move.

Dans Pool Party, nous sommes des boules de snooker. Elles varient entre les couleurs primaires et il y a même une personnalisation, mais elle est très limitée et « faible »... On dirait qu'elle n'est là que pour dire qu'on l'a. Cela ne me dérange pas particulièrement, je le préfère même, pour rendre le jeu plus concret. Cependant, il y a certainement des gens qui pourraient s'opposer à ces aspects, surtout parce qu'ils ont une « fausse promesse » de personnalisation, alors qu'en réalité nous n'avons changé que quelques nuances. Deux autres points que l'on peut souligner à propos de Pool Party sont sa physique plus « folle » (je pense que c'est voulu) et, par conséquent, sa « frénésie » et sa vitesse. Ainsi que les différents modes de jeu, qui sont : Billard lui-même, Tennis, Football, Sumo, Idole, Malédiction, Chacun pour soi et Tournoi (qui vise une partie de chaque). En gros, vous choisissez un mode, ou un mélange de modes, et vous accumulez des points jusqu'à ce que vous atteigniez un podium, qui regroupe les meilleurs joueurs de la « session ». Dans le détail, Billard est le mode qui a le plus à voir avec le nom du jeu lui-même, dans lequel vous marquez des points en « frappant » d'autres boules « génériques » dans le trou. À la fin de la course, vous pouvez frapper vos propres adversaires, et c'est là que les choses deviennent folles et intéressantes. C'est le premier mode auquel nous avons joué et, bien qu'il ne soit pas difficile, nous avions déjà l'impression que Pool Party nécessitait un meilleur « contrôle », ce qui signifie que dès le départ, on se rend compte que le titre, malgré son caractère de party game et sa physique frénétique, n'est pas si simple et intuitif que cela.

Classique mais efficace.

Dans le tennis, vous êtes divisés aléatoirement en équipes (doubles) pour jouer une partie de tennis simplifiée, où le point est gagné par celui qui joue la balle au fond du terrain adverse. Et pour défendre, nous avons notre personnage balle, ainsi que son double et une « machine » qui reste derrière en se déplaçant d'un côté à l'autre pour rendre difficile pour les balles de l'adversaire d'atteindre le fond du court. Avec le sumo, l'idée est de simuler la lutte traditionnelle sur tapis. Mais, comme pour les autres modes sportifs, il y a évidemment des similitudes. Il s'agit de projeter son « compagnon » hors du tapis pour marquer des points, c'est-à-dire de pousser ses adversaires hors de l'arène sans utiliser de coups de pied. Avec le football, vous jouez dans le meilleur style « beach goal » (sans la plage). En d'autres termes, vous devez marquer à deux sur des poteaux de but sans gardien en un temps donné et, tant que vous y êtes, vous pouvez faire tomber vos adversaires à volonté. En Idole, il s'agit d'une sorte de pique-péga inversé, dans lequel un adversaire commence avec une « idole » et vous devez le faire tomber pour obtenir l'idole, en la gardant le plus longtemps possible, puisque les points sont gagnés en fonction du temps dans ce mode de jeu. En résumé, il s'agit de garder l'idole le plus longtemps possible pour gagner des points, tout en évitant de se faire renverser. En Malédiction, il s'agit de quelqu'un qui se retrouve « avec un petit fantôme », et donc maudit... Ce personnage doit alors éviter les coups de pied des autres. Chacun pour soi offre une sorte de mêlée générale générique et frénétique. Et enfin, il y a le mode Tournoi où les modes sont mélangés, apparaissant petit à petit.

Pool Party comble avec compétence le manque de jeux multijoueurs locaux, si rares de nos jours. Il n'est cependant pas spectaculaire ni immersif, mais il est intéressant en tant qu'option supplémentaire pour ceux qui veulent s'amuser avec leurs amis. Son point positif est qu'il dispose d'un nombre assez important de modes de jeu, ce qui maintient une certaine rejouabilité mais, d'un autre côté, fait que le jeu n'a pas une identité affirmée. Nous avons jouer à plusieurs et les impressions étaient très similaires : il s'agit d'un jeu amusant et intéressant, mais pas d'un « must play » dans le genre. D'autre part, pour les enfants et le jeune public, les couleurs, les visages et les graphismes, en général, offrent une bonne immersion, étant une bonne attraction, malgré leur simplicité.