Towers & Powers a l'avantage de nous transformer en une véritable divinité, quoique naissante, dont la tâche sera de repousser une invasion démoniaque.
Divinité à l'épreuve.
Il est facile d'être un dieu quand on s'appelle Zeus ou Odin , patrons incontestés du monde céleste, capables de réaliser tous leurs caprices simplement en claquant des doigts. Il en va tout autrement si vous êtes un novice divin et n'êtes pas encore familier avec les pouvoirs et la gestion de vos fidèles, surtout lorsque leur existence est menacée par des créatures démoniaques voraces. Restés seuls comme derniers bastions de l'humanité, suite à l'ouverture de quelques portails mystérieux, nous devrons bientôt nous familiariser avec les commandes de Towers & Powers , pour tenter de découvrir la cause du malheureux phénomène et, en même temps, défendre les îles sous notre domination grâce à nos capacités divines. Heureusement nous trouverons un gardien inattendu pour nous aider, un satyre qui fait plus qu'un clin d'œil au Philoctète vu dans Hercule de Disney , et qui servira à illustrer le gameplay de la production de JetDogs Oy. Après avoir suivi un didacticiel simple, utile pour illustrer les mécanismes de base, notre ami cornu nous accompagnera tout au long des 15 niveaux qui composent la campagne du jeu et qui nécessiteront environ 5 à 6 heures. Une tâche qui n'est pas toujours simple, compte tenu de la bâtardise des forces en jeu, mais qui pourra compter sur des idées ludiques intéressantes, capables d'exploiter à bon escient le boost apporté par la réalité virtuelle. Comme dans tout tower defense respectable, dans Towers & Powers également , nous devrons protéger notre base, représentée ici comme un temple grec, des vagues ennemies.
Les armes à notre disposition seront représentées par les différentes unités en notre possession, que nous pourrons acheter à tout moment en dépensant l'argent accumulé à chaque élimination d'un adversaire. Celles-ci peuvent être positionnées à chacun des spots présents au sein des différentes cartes de jeu, de manière à donner vie aux outils offensifs en notre possession. Chaque type de guerrier donnera naissance à une machine à tuer distincte (les villageois utiliseront des arbalètes, les moines utiliseront des balistes, etc.), qui attaquera de manière autonome comme le veut la tradition. Pour mélanger les cartes, il y a donc la possibilité d'empiler jusqu'à trois unités dans chaque station, de manière à renforcer la puissance de feu, si l'on combine des éléments identiques. Mais les combinaisons alternatives ne manquent pas non plus, qui seront générées en combinant différents éléments entre eux, de manière à donner lieu à des effets inattendus. Il est également intéressant d'utiliser l'un de nos combattants (si le scénario le prévoit) pour construire des usines pour la création ou le renforcement de barricades, ou pour activer des écoles de magie qui, à intervalles réguliers, généreront des sphères sur lesquelles nous pourrons physiquement lancer le champ de bataille, afin d'endommager les ennemis ou, selon les cas, de soigner nos troupes.
Une prise en main et une réalisation adaptées.
De plus, la magie aura un rôle fondamental à partir d'un certain moment de la campagne, lorsque l'on débloquera des sorts divins : ceux-ci seront activés au moyen de gestes à effectuer en déplaçant les contrôleurs, à condition d'avoir accumulé suffisamment de mana (indiqué par les gemmes placé sur nos gants). Les activer déclenchera toujours des effets différents, en fonction du symbole dessiné et, surtout dans les écrans les plus avancés, leur utilisation au bon moment pourrait renverser le cours de la bataille. Une fois ces mécanismes supprimés, tout le reste est agréablement canonique, chaque étape nous demandant de survivre à un certain nombre de vagues, culminant souvent avec un méga boss qui, s'il n'est pas arrêté à temps, peut conduire à la fin immédiate du jeu s'il atteint notre objectif de base, même en présence de points de vie supplémentaires. Même s'il ne révolutionne pas le type de jeu en question, le mélange d'éléments fonctionne et est divertissant, également grâce au sentiment de toute-puissance garanti par la vue VR, qui garantit un réel plus à tout.
Malgré la divinité intrinsèque de notre avatar, le secteur technique de Towers & Powers s'est avéré décidément plus terrestre qui, cependant, bien qu'il ne se démarque pas par on ne sait quels sommets qualitatifs, renvoie une image propre et efficace. Une grande partie du mérite réside dans le design caricatural qui enveloppe tout et qui, malgré l'absence d'une quantité impressionnante de polygones et de textures avant-gardistes, fait mouche et donne à tout un aspect résolument agréable. Autre histoire pour le son qui, bien que les effets soient fonctionnels, a mis en évidence quelques problèmes critiques par rapport à la bande-son, qui à plusieurs reprises s'est arrêtée brusquement, puis a redémarré de manière complètement aléatoire. Rien de sensationnel, soyons clairs, mais nous avons pensé qu'il était juste de le souligner. Pour le reste, tout fonctionne correctement, également grâce à un ensemble de commandes intuitives et immédiates. La traduction du texte en français manque, mais étant donné la présence très limitée en anglais, l'oubli ne se fait pas trop sentir.
VERDICT
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Une tour de défense en réalité virtuelle ? Eh bien, si un tel concept est mis en œuvre comme dans Towers & Powers, on ne peut qu'être satisfait du résultat. Le titre propose un ensemble de mécaniques bien testées et fonctionnelles, ne s'épargnant pas quelques astuces stratégiques sympas lors de la construction de notre ligne défensive. Le véritable coup de pouce, cependant, compte tenu de la nature divine de notre avatar, est sans aucun doute celui offert par la réalité virtuelle qui, également grâce à notre participation active aux affrontements, parvient à rendre l'expérience proposée encore plus engageante et amusante.