Le dimanche, c’est jour de gigot à Gaillac, chez Mémé. Et toute la famille se réunit avec beaucoup de zèle. Pour le plaisir d’être ensemble ? Pas vraiment. Car seul Pilou, 11 ans, semble sincèrement heureux d’être là. Les autres se supportent dans un but commun : découvrir où mémé a caché ses fameux Louis d’Or et mettre la main sur le pactole tant convoité ! Mais Mémé n’est pas dupe, elle s’en amuse, égrène les faux indices, les fait tous tourner en bourrique.

Cette BD est très particulière car ici Philippe Pelaez nous raconte une histoire touchant à sa jeunesse et au repas familial qui avait lieu un dimanche sur trois ou bien sûr à une époque très politisé (nous sommes en 1981) les avis à table divergent et bien sûr ça s'engueule autour du gigot. Mais le petit Pilou lui s'en fiche ce qu'il compte le plus pour lui c'est sa mémé qui fait semblant de ne pas écouter tout les bla-bla. Mais ce qui intéresse encore plus la famille de Phillipe c'est de savoir où la grand mère a planqué les Louis d'Or et ils sont prêts au moindre moment de libre pour retourner la maison. Durant cette histoire, on accompagnera avec une certaine nostalgie heureuse le quotidien du petit Pilou entre le repas familial à Gaillac et les balades à Castres avec le passage obligatoire à la pâtisserie Signovert et au café PMU de l'Albinque. Aussi drôle qu'attachant cette BD fait un bien fou au moral et le dessin d'Espé colle parfaitement à cette histoire familiale. On appréciera l’espièglerie de mémé, le naturel et la gentillesse de Pilou !