Un jeune garçon cri regarde les skateurs depuis sa fenêtre et s'imagine en train de faire du skateboard. Sa mère le laisse utiliser son skateboard. Il s'entraîne dans le quartier jusqu'à ce qu'il se sente prêt à aller au skatepark. Une fois arrivé au skatepark, il est très intimidé par les autres skateurs qui s'écrasent comme une cascade. Alors qu'il décide de simplement regarder, il se fait un ami qui regarde aussi. Se sentiront-ils un jour assez courageux pour faire du skate avec les autres ?

Ode au skatepark, On y va ! haw êkwa ! de Julie Flett est une histoire de persévérance et de communauté. Dans la plupart des endroits du Canada, vous trouverez des skateparks remplis de skateurs, de conducteurs de trottinettes et de cyclistes, et nous avons toujours été frappés par le caractère inclusif de ces espaces. Vieux et jeunes, experts et débutants cohabitent tous dans ce microcosme d’une communauté de travail. Julie Flett reprend cet esprit et cette joie et les insuffle dans son nouveau livre d’images, partageant avec les lecteurs l’importance d’essayer quelque chose de nouveau et aussi de soutenir et d’encourager les autres. On apprécie la façon dont Julie Flettt transmet tout un monde avec son texte simple et court. C'est une histoire qui se partage facilement avec les jeunes lecteurs ainsi qu'avec ceux qui sont un peu plus âgés. La répétition de « On y va ! haw êkwa ! » tout au long de l'histoire encourage les jeunes lecteurs à se joindre à la lecture et donne à l'histoire une impression d'activité plutôt que de passivité. Le bruitage du skateboard est viscéral et facilement reconnaissable comme faisant partie de la bande sonore de l'été au parc.  Les illustrations de Julie Flett sont toujours aussi belles. Une palette de couleurs simples et terreuses ainsi que des lieux et des visages facilement reconnaissables font partie de son style caractéristique qui remplit les pages et attire les lecteurs.