Le sergent de police Tommy Saunders (Mark Wahlberg) était au premier rang de l'attentat survenu le lundi 15 avril 2013 à la ligne d'arrivée du marathon de Boston. Bilan : 3 morts et 264 blessés. Sitôt identifiés, les poseurs de bombes, les Tsarnaev, deux frères d'origine tchétchène, sont traqués par les policiers et les agents du FBI. Les enquêteurs s'engagent dans une course contre la montre pour arrêter les auteurs avant qu'ils ne frappent à nouveau. Les citoyens, et bientôt le monde entier, suivront avidement cette chasse à l'homme dans un Boston solidaire, en état de confinement. Ainsi, Richard DesLauriers (Kevin Bacon), chef de l'enquête pour le FBI et le commissaire de la police de Boston, Ed Davis (John Goodman), apprennent rapidement à travailler ensemble après quelques hésitations passionnantes sur la manière dont sont réparties les tâches.
Tommy Saunders n'est en réalité pas le seul héros du film. Peter Berg et Mark Wahlberg reviennent sur le double attentat du marathon de Boston dans ce long métrage où chaque intervenant a eut un rôle important à gérer. Le film ressemble énormément à un documentaire et le réalisateur s'attache à montrer l'effet de l'attentat sur la population de Boston. Que ce soit Sean Collier (Jake Picking), agent de police au MIT qui refuse de donner son arme de service aux Tsarnaev, Dun Meng (Jimmy O. Yang), jeune immigrant chinois qui parvient à leur échapper ou encore Jeffrey Pugliese (J.K. Simmons), un policier qui n'hésite pas à sauter sur l'un d'eux, nous suivrons les actions des hommes et femmes qui ont lutté contre Djokhar (Alex Wolff) et Tamerlan (Themo Melikidz) Tsarnaev. Des personnes ordinaires qui excellent dans des situations extraordinaires.
VERDICT
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Traque à Boston reconstitue bien les évènements sans jamais tomber dans l'excès. Le rythme est bon et l'émotion passe bien. Le générique de fin, avec les témoignages des survivants, ajoute également à l'ensemble.