La fille du temple aux chats (Neko no Otera no Chion-san) est un manga conclu en neuf tomes au Japon aux éditions Shogakukan. A la recherche de la paix, Gen décida d'aller au lycée quelque part loin de chez lui, dans une autre préfecture, où des parents éloignés dirigent le temple local. C'est le début de sa nouvelle vie partagée avec sa cousine aînée, Chion, et sa grand-mère. Ce manga raconte l'expérience d'un adolescent qui parvient à se retrouver dans une petite ville paisible et tolérante, dans laquelle il était déjà venu étant enfant, avec une très jolie jeune fille un peu plus âgée que lui. Ojiro a déjà raconté des histoires semblables, et elles sont toujours douces et idylliques. Son expérience ici est également renforcée par son dessin exquis des personnages, de la petite ville et du vieux temple des parents où le garçon est venu vivre, jusqu'au lycée moderne de la cité. Jusqu'à présent, il y a peu de conflits, mais c'est plutôt une belle série de tranche de vies, qui, bien que Gen ne le sache pas maintenant, deviendra un souvenir bien-aimé qu'il faudra chérir toute sa vie, peu importe la raison. La romance possible (et latente) dans cette situation finira peut être par s’arranger.

Dans ce tome quatre, nous sommes à présent en été et nous quittons désormais le temple, non sans avoir passé quelques pages auprès des chats et de la grand-mère de Gen. Après avoir terminé leurs examens de fin de trimestre et ses entraînements de kendô, Gen rejoint ses camarades et tout le groupe prend la direction de la mer, grâce à Chion qui a la seule à disposer du permis de conduire. Evidemment, les garçons ne resteront pas insensibles à la vision de Chion en maillot de bain, mais le fan service demeure très sage. Le rythme reste assez soutenu et le dépaysement s'avère total. Cette parenthèse inattendue sera également l'occasion de nouvelles expériences avant un retour comme il se doit à la campagne. Chion est dessiné avec beaucoup de soin et beaucoup d'amour, ce qui est une autre chose qui nous fait penser que cette histoire a une signification particulière pour sa créatrice.