Super Engine GT Turbo SPEC
Plate-forme : Nintendo Switch
Date de sortie : 14 Mai 2025
Résumé | Test Complet | Images | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Course
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


6/10

Foncez sur le circuit dans un style arcade old-school en grimpant les échelons et en gagnant de nouveaux bolides !

Simple et immédiat.

Conçu par Josep Monsonis Hernandez et porté sur consoles par Eastasiasoft Limited , Super Engine GT Turbo SPEC est un jeu de course d'arcade clairement inspiré de l'emblématique et intemporel Micro Machines. Disons-le tout de suite : comme on pouvait s'y attendre, Super Engine GT Turbo SPEC n'a pas d'intrigue . Aucun personnage, ni même les illustrations des pilotes, n'y sont présents. Il n'y a pas de véhicules personnalisables, mais en revanche, vous pouvez débloquer de nouvelles voitures qui s'ajoutent à une sorte de « roster ». En parlant de voitures, elles se différencient les unes des autres par leur couleur et leur morphologie, mais pas par leurs statistiques réelles, ou du moins, nous n'avons constaté aucune différence en termes de gameplay. Outre les pilotes et les voitures, les lieux eux-mêmes sont très anonymes et décontextualisés. Tout bien considéré, Super Engine GT Turbo SPEC vise simplement à offrir une expérience de jeu compacte et hautement nostalgique . Et c'est précisément dans sa nostalgie, dans sa volonté d'être rétro et dans sa référence non dissimulée (comme beaucoup d'autres titres , d'ailleurs) à l'univers de Micro Machines , que le titre signé Eastasiasoft trouve sa raison d'être. À tout cela s'ajoute son caractère immédiat et transversal, permettant ainsi aux néophytes d'accéder à ce qui peut être qualifié de simple divertissement destiné à distraire leurs pensées. Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que Super Engine GT Turbo SPEC soit dépourvu d'intrigue ni de fioritures narratives, se limitant à nous plonger directement dans un menu simple et intuitif pour accéder à son unique expérience : le mode solo. Malheureusement, le contenu, assez limité, et la très faible longévité qui en résulte (on peut presque tout terminer en quelques heures), sont gâchés par l'absence de multijoueur , qui, compte tenu de la nature du titre, aurait été très bénéfique. À l'heure actuelle, le titre se concentre essentiellement sur une sorte de carrière solo , c'est-à-dire une série de courses classiques contre l'ordinateur, où l'objectif est toujours le même : monter sur le podium. L'esprit arcade du jeu est donc prédominant, et il ne faut pas cacher que l'impact initial, empreint de la même nostalgie, est également agréable.

Comme prévu, il s'agit d'un jeu de course empreint d'une grande nostalgie et d'une âme arcade. Par conséquent, il ne pouvait se présenter qu'avec un système de contrôle simple, intuitif et immédiat. Nous avons déjà souligné que le titre est très accessible, s'adressant même aux néophytes. Cela est dû à un système de conduite à trois boutons où il suffit d'apprendre à accélérer et à freiner pour obtenir de nombreuses satisfactions. Les plus grands obstacles, cependant, sont au nombre de deux : la physique du jeu et nos adversaires. Ces deux obstacles sont étroitement liés et, si d'un côté, cela reflète la volonté du jeu de s'éloigner résolument de la réalité, de l'autre, des situations surréalistes surgissent auxquelles il faut s'habituer. En d'autres termes, les ennemis foncent sur nous comme des taureaux enragés. Par conséquent, l'impact entre les voitures présente une intensité physique irréelle qui nous fait déraper et tourner. Il est donc nécessaire de bien appréhender le « poids » de notre véhicule pour tirer le meilleur parti des collisions avec nos adversaires sans rester coincé dans les rails. Ces derniers sont reliés à huit types de « lieux » différents et ne brillent ni par leur structure ni par leur originalité, ce qui en fait un jeu assez classique, mais adapté à son objectif. Quant aux modes , comme prévu, hormis le mode solo divisé en quatre tournois, il n'y a rien d'autre. Il n'y a pas de multijoueur ni d'activités supplémentaires. Il y a le garage où vous pouvez tester les voitures en votre possession ou en débloquer d'autres, mais c'est vraiment peu pour un titre qui, entre autres, ne parvient pas à s'imposer dans un catalogue résolument agressif et peuplé. Graphiquement parlant, Super Engine GT Turbo SPEC n'est pas mauvais. Le style graphique, bien qu'anonyme, est agréable et concis, et offre une expérience visuelle satisfaisante, même s'il est peu varié. La représentation des véhicules est également bonne, tandis que les éléments hors-piste souffrent encore plus de l'anonymat mentionné précédemment. Le son est en harmonie avec les graphismes, agréable, bien qu'assez répétitif et peu mémorable. Quant aux modes proposés par l'hybride Nintendo, le jeu se défend très bien dans les deux cas, même si le mode portable, grâce à son caractère arcade et à son style graphique, est celui qui offre le plus de boost. Enfin, Super Engine GT Turbo SPEC ne propose pas la langue française , mais cette lacune est imperceptible.

VERDICT

-

Super Engine GT Turbo SPEC est accessible, immédiat et très nostalgique, mais c'est aussi un titre court, pauvre en contenu et très anonyme. Un passe-temps agréable qui n'innove en rien et risque de se perdre rapidement dans un catalogue de concurrents très agressifs.

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