Développé par un studio suisse indépendant, Train Fever a été financé par la plate-forme Gamebitious à hauteur de 250.000€. Même si le jeu n'est pas disponible en Early Access sur Steam (le jeu a d'ailleurs droit à une version disque dans les territoires germanophones), Train Fever semble encore loin d'être finalisé. Les menus s'avèrent particulièrement austères, et aucun mode scénario n'est encore présent. En réalité, vous êtes livré à vous même sur une immense carte de jeu, et après deux brefs tutoriels pour vous expliquer comment placer une ligne de bus et placer une ligne de train, nous voici parti à l'aventure. Signalons au passage que Train Fever est intégralement en anglais, ce qui pourra déranger certains utilisateurs, surtout que la progression prend place de 1850 à 2000, ce qui nous permet de suivre l'évolution des transports ferroviaires.  Après avoir découvert la nature du terrain, vous serez donc seul pour bâtir les trajets, et placer les lieux d'arrivée. Une fois à la gare, bien sur, il ne faudra pas oublier de construire un réseau de transport en commun afin que chaque résident puisse rapidement rentrer chez lui ou rejoindre son lieu de travail. Au fil de la progression, vous débloquerez des technologies plus modernes, et il faudra fréquemment changer son matériel devenu obsolète.

Sur le plan technique, Train Fever s'en sort plutôt bien avec un moteur graphique assez crédible pour un titre simulator (c'est rare) et le niveau de zoom est plutôt concluant. Côté interface, le classicisme prime, et la construction d'une voie ferrée est un exercice assez intéressant à découvrir, même si on aurait apprécié de découvrir des menus en français. Petit bémol en revanche du côté de la gestion, puisque vous ne pourrez à aucun moment définir le montant des billets de trains ou sur la distribution des marchandises.  Aucun mode multijoueurs en ligne n'est présent, il est vrai qu'en général ils ne sont pas vraiment pris d'assaut dans ce genre de production.