Judah Ben-Hur et Messala ont été élevés ensemble et ils se considèrent frères même s'ils n'ont aucun lien de sang. Au fil des années, Hudah est demeuré auprès des siens alors que Messala s'est enrôlé dans l'armée romaine. Accusé d'avoir perpétré un attentat, séparé de sa famille et de la femme qu'il aime, Judah est envoyé comme esclave sur un navire de guerre. Pendant des années, il ne pensera qu'à retrouver sa famille et à se venger de Messala qui l'a trahi. Un jour pourtant, il sera sauvé par le Sheik Ilderim, un mystérieux marchand et organisateur de course de chars, alors que Jésus de Nazareth lui apprendra le pardon. Mais Judah entend bien défier son frère dans l'arène.

Ben-Hur est un film qui vaut la peine d'être visionné. Le fait de remplacer deux amis par deux frères rend l'histoire plus profonde et les enjeux plus importants. La psychologie des personnages est bien orchestré, et le récit est intéressant même s'il prend des libertés chronologiques. Les quelques longueurs avant que l'action ne commence réellement sont quand même acceptables, surtout que les acteurs sont s'en sortent bien, même si Ben-Hur peut sembler un peu trop pacifique à l'écran. Un peu plus de caractère aurait pu augmenter sa crédibilité. Quelques scènes resteront dans les mémoires des cinéphiles, notamment la bataille des galères romaines contre les bateaux grecs ou encore la course de chars. L'ensemble est cru, cela sent le sang et la poussière avec des mouvements de caméra très instables qui bonifient l'ensemble. Les bons sentiments des scènes finales ne gâchent rien , bien au contraire. Un film qui livre un beau message de paix et de pardon.