"Les Mythics" est une série prévue en six tomes, chacun étant focalisé sur les héritiers des six héros légendaires ayant vaincu le Mal il y a des centaines d'années. Chaque personnage a également la particularité de venir d'un pays différent, le premier nous emmenait au Japon, le deuxième en Inde, le troisième en Égypte, le quatrième en Allemagne, cette fois nous partons au Mexique avec ce cinquième opus. A Mexico, Miguel (leader des Cachorros) passe son temps à défier Joachim (chef des Cobras) au skate. Arrêté pour trouble à l'ordre public par son propre oncle Roberto (policier), Miguel se retrouve obligé d'aller donner un coup de main à l'association "Buena Suerte" dans les entrepôts en dehors de la ville, l'endroit même où est organisé le tri pour les plus démunis. Pas vraiment pressé de participer à ces travaux d'intérêt général, Miguel va être victime d'un incident qui va l'amener à revoir sa position ...

Si vous avez raté les précédents tomes, les créateurs de "Légendaires" et "La Rose écarlate" nous offrent ici une nouvelle série particulièrement réussie. La trame est assez classique, de jeunes supers héros vont devoir s'unir pour lutter contre le Mal sorti de son exil après avoir été scellé durant des millénaires sur la planète Mars. Un air de Magic 7 de Kid Toussaint mais l'exécution est ici différente. Le dessin de Jérôme Alquié s'avère dans la lignée des précédents opus et assure des planches soignées. L'intrigue est quant à elle très proche des précédents tomes avec un personnage victime d'une avarie qui rencontre l'esprit d'un Dieu d'autrefois, qui lui révèle des capacités incroyables et la portée de sa destinée. Après avoir refusé d'endosser son destin, il finit par accepter mais la première confrontation face à son némésis tourne mal. Bref, si le quatrième volet se libérait un peu du carcan de départ, ce cinquième tome marque clairement un retour en arrière. A noter que le prochain volumes nous emmènera en Grèce. Il devrait sortir en mars 2019, mais un second cycle pourrait bien être prévu puisque cet opus se conclut par une fin ouverte.