Wendy et Marine passent leurs journées à se chamailler. Dernier sujet en date, la propriété d'un prunus éventail dans le jardin. Lorsque Wendy avait deux ans, elle a planté l'arbre avec son père, et personne n'a le droit d'y toucher, surtout par Marine. Et si par malheur cette dernière essayait d'y grimper, elle s'expose à son courroux ! Marine aimerait pourtant avoir elle aussi avoir son arbre, et s'intéresse beaucoup à la relation entre Wendy et le prunus. Vacances oblige, les Sisters ont beaucoup de temps libre, et donc du temps pour se disputer, cette fois en matière de décoration. Les deux chipies n'ont absolument pas changées avec les années : Pendant que l'aînée entreprend de repeindre sa chambre, sa petite sœur va en profiter pour la faire sortir de ses gonds.

Les règlements de compte pleuvent entre les deux personnages, et les scènes classiques de la vie quotidienne sont ici remplacées par une réalité beaucoup plus agitée. Bien sur, la tonalité demeure très bonne enfant, et le cœur de la saga n'a pas été bouleversé. Les Sisters sont d'ailleurs plus convaincantes lorsqu'elles se battent entre elles, et les auteurs évitent la caricature et l'exagération. L'ouvrage est toujours illustré avec talent par William et si ce tome tombe parfois dans les clichés traditionnels des relations amour-haine permanentes entre fratrie, il apporte un peu de renouvellement dans les mésaventures comiques des Sisters.