Scénario et dessin : Atsushi Ohkubo
Fire Force (Enen no Shouboutai) est un manga toujours en cours de parution au Japon et qui a connu vingt-cinq tomes à ce jour aux éditions Kodansha. L'intrigue se déroule en l'an 198 du calendrier solaire, dans une ville de Tokyo très semblable au XXIème siècle. Le jeune Shinra Kusakabe désire devenir un héros et intègre la 8ème brigade spéciale Fire Force de l'agence de défense contre le feu. En effet, comme possédée par des démons, la population nippone a développé de nombreux cas de combustions spontanées. Pire, les victimes devenues des torches humaines sont encore en vie et menacent de détruire la capitale japonaise. La mission première des sapeurs-pompiers est de mettre fin à la vie des victimes, tout en priant pour le salut de leur âme (une religieuse accompagne chaque brigade). Mais toutes les personnes touchées par la combustion n'ont pas toutes perdues leur humanité. Les victimes de 2ème génération ont appris à utiliser le feu aux alentours d'eux, tandis que la 3ème génération s'est complètement adapté aux flammes au point de les contrôler totalement. C'est justement le cas de Shinra que l'on ne tarde pas à surnommer le Démon justement. Il peut courir à la vitesse d'une fusée, laissant derrière lui une traînée diabolique. Après Soul Eater, voici donc la nouvelle série d'Atsushi Ohkubo à paraître en France. Les pompiers ont désormais des pouvoirs et combattent des personnes qui s'enflamment d'eux même sans qu'aucune explication ne soit encore apportée. Si Shinra a choisi cette voie, c'est parce qu'il voudrait découvrir celui qui a provoqué la combustion de sa mère douze ans plus tôt. Bientôt, le héros découvre son rival tout désigné, Arthur Boyle, un clone du Roi Arthur des temps modernes (son arme se nomme d'ailleurs Excalibur ... épée qui apparaissait déjà dans Soul Eater).
Dans ce volume, les personnages principaux sont les filles, et il n'y a aucun doute là-dessus. Après de nombreux événements qui ont fait avancer l'histoire, nous nous retrouvons à l'ouverture du volume avec une petite pause qui nous permet de faire un petit break. Le Scarlet Bullet, l'un des assassins à capuche blanche, prend le contrôle de la narration alors qu'il subit un entraînement brutal afin de vaincre Tamaki Kotatsu et son mode "perversion chanceuse". L'un des assassins à capuche blanche prend le contrôle de la narration alors qu'il subit un entraînement brutal afin de vaincre Tamaki Kotatsu et son mode "perversion chanceuse". Incapable de faire face à tous ces moments ecchi, le guerrier subit un entraînement qui va du visionnage de films pornos à la visite de cabarets, tout cela pour pouvoir affronter sa némésis... tandis que la pauvre Tamaki sort avec lui sans être très claire sur ce qui se passe. Le résultat est un début super hilarant, avant de passer au thème principal, dans lequel nous concentrons notre attention sur Maki Oze et sa famille singulière. Lorsque l'inspecteur Takigi, son frère, est gravement blessé lors d'une enquête dans les Enfers, son père Danrô Oze, général de l'armée de l'Empire et chef de famille, décide de mener une opération conjointe sous ses ordres avec les huitième et deuxième escouades, mais il en profite pour ordonner à Maki de quitter son poste chez les pompiers et de retourner à l'armée pour effectuer des tâches administratives afin de garder sa fille en sécurité. Bien sûr, l'ordre affecte beaucoup Maki, lorsque Hinawa lui-même accepte ce transfert et que la jeune fille se retrouve sur un bureau parmi des papiers... La verra-t-on revenir à son poste dans le huitième ? D'autre part, la mission dans les Enfers commence, qui se complique très vite lorsque les équipes formées par les membres du deuxième et du huitième escadron trouvent toute une légion d'infernaux zombifiés et des hommes à capuche blanche mortels qui mettent leur vie en danger. Sur le plan artistique, nous pouvons voir la signature de l'auteur, qui a clairement évolué à partir de tout ce qu'il a appris dans les volumes précédents et lors de son précédent titre Soul Eater. Rien qu'en regardant ses scènes d'action, on évoque immédiatement son style de trait et de dessin et ses cadrages en vignettes, avec cette touche " déjantée " qui nous avait déjà séduits la première fois et ses sourires dentelés, marque de fabrique d'Ohkubo.
VERDICT
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Atsushi Ohkubo continue de nous raconter cette histoire de plus en plus folle avec son récit direct, simple et facile à suivre pour tout lecteur de shonen, avec tous les clichés que l'on peut imaginer dans ce genre.