Dessin : Turk
Scénario : Zidrou
Couleurs : Kaël
Ce quarante-huitième tome des aventures de Léonard voit le génie s'interroger sur son désir de paternité. Tout a commencé par le retour de Madame Lataigne (voir tome 5) qui n'en peut plus de son bébé. Non seulement il veut toujours être dans ses bras, il ne fait pas ses nuits, et il y a bien sur la question récurrente du lavage des couches. Le génie apporte plusieurs réponses : Il crée la poussette pliable, la couche jetable, mais sa réponse pour le sommeil du petit est plus discutable, le menacer d'un coup de tromblon. Cet épisode est en tout cas un choc pour Léonard, s'il a pratiquement tout inventé, il n'a toujours de descendant. Il lui faudrait déjà trouver une femme, mais après avoir courtisé toutes les célibataires du quartier, le génie ne se prend que des vents. Léonard décide alors de créer l'enfant idéal, sorte d'androïde ancienne génération, mais l'expérience est un échec. Reste alors une solution, l'adoption, il y a assez d'orphelins en ville pour que le génie trouve un héritier. Mais finalement, la petit Mozza (voir sur la couverture), arrivera de manière beaucoup plus traditionnelle, en jouant les passagers clandestins d'une livraison du maître. Cette jeune bohémienne n'a pas de parents, une situation qui arrange Léonard qui voit ça comme un coup du destin.
Forcément, Basile, le Disciple, ne voit pas ça du même œil, et les expérimentations de son maître sont toujours synonymes de galère pour lui. Non seulement il n'a jamais été payé et a plus d'une fois été martyrisé (sur quasiment toutes les pages en fait). Cela se vérifiera une fois encore dans ce tome, où le Disciple devra faire face à des créations tant scientifiques que matérielles particulièrement redoutables, et l'arrivée de Mozza ne va pas changer les choses au contraire. Non seulement elle lui prend sa chambre et son lit, mais il doit accomplir tous les caprices de la petite fille. Comment se passer des traditionnels coups de troublons, houspillage et autre atomisation ? Non décidément, Léonard ne peut exprimer tout son génie qu'avec exubérance, et cela se vérifiera encore dans ce tome 48, à nouveau scénarisé par Zidrou qui a su donner un coup de jeune à la saga. Les jeux de mots sont nombreux et les situations parfois très cocasses.
VERDICT
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Un tome annuel de Léonard où l'arrivée d'un nouveau personnage, la petite Mozza, apporte un brin de fraîcheur à la série. Les gags sont très efficaces, le dessin s'avère charmant, bref les fans de la série seront ravis contrairement au Disciple qui craint d'être encore plus maltraité avec l'arrivée de la fillette. Les faits ne lui donneront pas tort ...